Geocoton, semeur d’idées pour la filière ouest-africaine

L’édition 2012 du séminaire organisé chaque année par la société française Geocoton s’est déroulée à Paris, du 1er au 5 octobre, et avait pour thème les perspectives du secteur cotonnier africain.

L’ensemble des sociétés cotonnières du Burkina Faso, du Mali, du Cameroun, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire a fait le déplacement. © Issouf Sanogo/AFP

L’ensemble des sociétés cotonnières du Burkina Faso, du Mali, du Cameroun, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire a fait le déplacement. © Issouf Sanogo/AFP

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Publié le 9 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

Sur demande des professionnels africains de la filière, l’entreprise française Geocoton, filiale du groupe Advens, organise chaque année depuis quatre ans des séminaires pour faire le point sur l’évolution du secteur et sur les dernières technologies disponibles. L’édition 2012 s’est déroulée du 1er au 5 octobre dans les locaux parisiens du Cirad, partenaire de l’opération, sur le thème des perspectives du secteur cotonnier africain. L’ensemble des sociétés cotonnières du Burkina Faso, du Mali, du Cameroun, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire a fait le déplacement, « avec le double bénéfice d’échanger avec les experts agronomes et de confronter leur point de vue avec leurs collègues », explique Didier Lebret, directeur général délégué de Geocoton et organisateur de l’opération.

Évolutions climatiques

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Au programme, une série de conférences techniques sur la productivité, les semences, l’assolement ou les engrais, entrecoupées de présentations axées sur le marché cotonnier lui-même, de la volatilité de ses cours à la définition d’une stratégie régionale pour le coton africain. « Nous veillons à leur apporter tous les outils nécessaires à la compréhension de l’environnement international dans lequel ils opèrent », précise encore Didier Lebret. Les experts ont également fait un peu de prospective en revenant sur les évolutions climatiques et sur leurs conséquences pour la filière, avant de finir sur la valorisation des déchets du coton.

Pour illustrer ce dernier sujet, la délégation africaine s’est rendue à l’usine de coton-tige de Flers dans l’Orne. Une visite sur l’aval de la filière, jugée « intéressantes » par les participants et qui pourrait contribuer à ouvrir le débat pour une meilleure valorisation du coton africain.

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