Hors-série : la finance au rapport

La 14e édition de notre hors-série est en vente à partir du 8 octobre. Au sommaire, un classement exclusif des 200 premières banques africaines.

Hors série n°31, 132 pages, 6 euros.

Hors série n°31, 132 pages, 6 euros.

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 19 octobre 2012 Lecture : 3 minutes.

Avec le mois d’octobre vient le hors-série annuel de Jeune Afrique consacré à la finance. Une nouvelle fois, la quatorzième édition, en kiosque à partir du 8 octobre, fait la part belle aux classements exclusifs développés par la cellule statistiques de votre hebdomadaire : les 200 premières banques africaines, les 100 premiers assureurs, les principales opérations boursières, de capital-investissement, de fusion-acquisition… Pour tous, l’année 2011 aura été moins mauvaise que prévu.

À de rares exceptions près, les banques africaines ont en effet relativement bien digéré l’instabilité politique qui a frappé la Tunisie, l’Égypte ou la Côte d’Ivoire l’année dernière. Ces crises, ainsi que la restructuration bancaire au Nigeria, ont toutefois rappelé à tous les acteurs une double exigence : une diversification progressive de leurs actifs (en termes de clientèles et de produits mais aussi de pays) et une gestion encore plus fine des risques. Car le plus grand péril qui pèse aujourd’hui sur les institutions financières du continent vient du côté des créances douteuses. Elles ont explosé, ces dernières années, en Tunisie ou au Nigeria. Plus généralement, dans les autres pays, ce phénomène, couplé à un niveau souvent assez faible de fonds propres, est inquiétant.

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L’enjeu est d’autant plus grand que les banques, soumises à la fois à la pression de la concurrence et à celle des États, s’engagent les unes après les autres dans d’ambitieuses stratégies de conquête : celle du grand public, notamment. La tendance est la même partout : sur des grands marchés plutôt matures comme le Maroc, où les trois grandes banques de la place ouvrent des centaines d’agences chaque année, comme sur des marchés moins sophistiqués ou plus fermés tels que l’Algérie et la RD Congo.

Du britannique Barclays, qui semble décidé à redonner de l’entrain à sa politique africaine, au capital-investisseur Abraaj en passant par la banque d’affaires Lazard, les acteurs internationaux de la finance semblent également décidés à imprimer leur marque en Afrique. Surtout, ils sont de plus en plus diversifiés en termes de nationalités et de métiers.

Reste l’épineuse question des Bourses africaines : alors qu’on connaît l’importance des marchés financiers pour le développement économique – puisque c’est là l’un des principaux moyens pour les entreprises de lever des fonds -, le bilan reste déprimant. Les Bourses souffrent d’une liquidité généralement trop faible, l’activité en termes d’introduction ou d’augmentation de capital est toujours au plus bas…

L’intérêt des grands fonds d’investissement mondiaux pour les nouvelles zones émergentes, notamment l’Afrique, n’a jamais été si grand.

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Un paradoxe, alors que l’intérêt des grands fonds d’investissement mondiaux pour les nouvelles zones émergentes, notamment l’Afrique, n’a jamais été si grand. Attirer quelques grandes compagnies capables de capter l’attention étrangère, ouvrir les marchés aux PME ayant réellement besoin de fonds, drainer vers les marchés l’importante épargne qui existe en Afrique, doper le marketing… Les solutions sont relativement connues et pourtant les choses ne semblent guère avancer – notamment à la Bourse régionale des valeurs mobilières, à Abidjan.

La profession du capital-investissement africain, de son côté, est face à un mur. Alors qu’elle a de manière générale su montrer sa capacité à financer les entreprises africaines de façon rentable depuis une décennie, elle reste très largement soutenue par les subsides des grandes agences financières de développement. Le hors-série « spécial finance » met cette étonnante association en débat. Pour les capital-investisseurs africains, l’un des principaux défis des années à venir est en effet là : attirer parmi les souscripteurs de leurs fonds des épargnants privés (fonds de pension, assureurs, particuliers fortunés), africains ou non.

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À lire dans ce hors-série :

Classements
Banques, assurances, Bourses, capital-investissement, etc.

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