L’Algérie accroît sa production pétrolière de 32 000 barils par jour

Le pays d’Afrique du Nord a annoncé le démarrage de deux nouveaux sites pétroliers. La production de l’Algérie atteint environ 1,1 million de barils par jour.

Un accord exonère les expéditeurs d’hydrocarbures au Tchad du paiement de tous droits © AFP

Un accord exonère les expéditeurs d’hydrocarbures au Tchad du paiement de tous droits © AFP

Publié le 3 août 2015 Lecture : 1 minute.

L’Algérie a augmenté sa production de pétrole de 32 000 barils par jour avec le démarrage de deux nouveaux champs, a annoncé un responsable du ministère de l’Énergie à l’agence Reuters, le dimanche 02 août.  Ces deux champs sont ceux de Bir Sebaa (20 000 barils par jour) et de Bir Msana (12 000 barils par jour) situés près de la ville de Hassi Messaoud, dans le nord-est de l’Algérie.

Le gisement de Bir Sebaa est détenu à 25 % par la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures Sonatrach, le reliquat revenant au thaïlandais PTTEP (35 %) et au vietnamien Petrovietnam (40 %). La production de ce site devrait « passer à 40 000 barils par jour à l’horizon 2019, sachant que ses réserves sont de l’ordre de 758 millions de barils dont 25 % sont récupérables », explique l’agence officielle algérienne APS.

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Le gisement de Bir Msana dispose de « réserves prouvées estimées à hauteur 144 millions de barils et d’un taux de récupération de 39 % », note APS. Il est détenu à 40 % par l’espagnol Cespa, à 35 % par le malaisien Petronas et à 25 % par Sonatrach.

Production

L’Algérie, qui a produit en moyenne 1,1 million de barils par jour durant le mois de juillet 2015 selon les estimations de Reuters, a du mal à attirer les investisseurs étrangers pour augmenter une production pétrolière qui a stagné au cours des dernières années. Seuls 4 des 31 blocs proposés lors d’un appel d’offres en septembre 2014 ont trouvé preneur, rappelle Reuters.

L’opérateur public Sonatrach a réaffirmé son engagement à investir 90 milliards de dollars dans son programme de développement au cours des cinq prochaines années, en dépit du recul des cours du pétrole enregistré depuis le second semestre 2014.

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