RD Congo : Vodacom ne se retire plus

Après avoir fait part de sa volonté de revendre les 51% qu’il détient dans Vodacom Congo, le sud-africain Vodacom a renoncé à cette idée. Mais il est toujours en conflit avec son partenaire local, Congolese Wireless Network.

Présent en RD Congo depuis 2002, Vodacom compte environ 7 millions d’abonnés. DR

Présent en RD Congo depuis 2002, Vodacom compte environ 7 millions d’abonnés. DR

Publié le 1 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

L’opérateur sud-africain Vodacom, filiale du britannique Vodafone, ne prévoit plus de quitter la RD Congo, contrairement à ce qui avait été avancé ces dernières mois. Mais il cherche toujours à mettre fin à un conflit de longue date qui l’oppose à son partenaire local, Congolese Wireless Network (CWN). En 2009, CWN avait porté plainte contre Vodacom, exigeant 166 millions de dollars en compensation des taux d’intérêt et frais de service jugés « excessifs », facturés par Vodacom depuis près d’une décennie. Shameel Josub, nouveau PDG de Vodacom, cité par Reuters, se déclare désormais confiant quant à la possibilité de résoudre ce conflit.

Un secteur prometteur

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Vodacom avait même fait appel à la banque d’affaires Rothschild pour l’aider à explorer des options pour la commercialisation de ses 51% dans la coentreprise. Mais, avec un taux de pénétration mobile inférieur à 20%, la RD Congo et ses 65 millions d’habitants représentent un potentiel formidable ; s’en retirer aurait semblé peu judicieux. D’autant plus que le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier des prévisions de croissance supérieures à 8% pour 2013.

Vodacom a dépensé 15 millions de dollars pour obtenir une licence 3G en RD Congo et propose déjà ce service à Kinshasa. Présent en RD Congo depuis 2002, Vodacom compte environ 7 millions d’abonnés.

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