Afrique du Sud : Pharrell Williams ciblé par une campagne de boycott
Alors qu’il se rend le mois prochain en tournée en Afrique du Sud, le chanteur fait l’objet d’un campagne de boycott en raisons de ses liens avec une marque qui a plusieurs fournisseurs en Israël.
![Pharrell Williams au festival de musique de Glastonbury , juin 2015. © Joel Ryan/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/08/06/pharell-W-concert.jpg)
Pharrell Williams au festival de musique de Glastonbury , juin 2015. © Joel Ryan/AP/SIPA
En effet, le chanteur collabore avec la compagnie australienne Woolworths, en tant que directeur de style de plusieurs projets de mode et d’éducation destinés à soutenir le développement durable. Or, la compagnie présente en Afrique du Sud se fournit et revend quelques produits israéliens.
C’est la branche locale du mouvement international de boycott contre Israël, Boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël (BDS) qui a lancé la campagne contre Pharrell Williams intitulée : « Are You With Us ». Pour l’instant, aucune des parties concernées n’a réagi. La ville de Cape Town a de son côté émis une interdiction de manifester.
Woolworths Pharrell Williams backlash.. pic.twitter.com/OC321QyDYW
— #Africa4Palestine (@Africa4Pal) August 5, 2015
Déjà en août de l’année dernière, Woolworths avait fait l’objet d’une campagne de boycott très active et avait alors décidé de poursuivre BDS en justice. La Cour avait alors ordonné à BDS d’arrêter les manifestations au sein des magasins Woolworths.
![Affiche de campagne de boycott contre Pharell Williams © BDS Afrique du Sud](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=592,height=222,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/08/06/pharell-fcbk.jpg)
Affiche de campagne de boycott contre Pharell Williams © BDS Afrique du Sud
Face à la campagne de boycott, la marque avait répondu à plusieurs reprises qu’une très petite quantité de leurs produits provient d’Israël et non des Territoires occupés. « Il y a de plus grands poissons à ferrer que nous et nos fournisseurs », avait affirmé Paul Disberry, chef des opérations de détail de l’entreprise en Afrique du Sud, expliquant à Times Live que les échanges entre Woolworths et ses fournisseurs israéliens ne représentaient que 12 millions de dollars.
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