En début d’après-midi, le président égyptien a inauguré un de ses plus importants projets, le « nouveau canal de Suez » en affirmant qu’il « ne s’agit que d’un premier pas, que l’Egypte va de l’avant ». Alors qu’il défilait en tenue de militaire à la tête du paquebot qui naviguait sur la nouvelle voie du canal, le militaire a troqué son uniforme contre un costume avant de s’adresser au peuple et aux chefs d’États et de gouvernement conviés en nombre pour cette cérémonie.

Présidents africains

François Hollande était l’invité d’honneur du président égyptien. Il se rendait en Égypte pour la première fois depuis le début de son mandat, une semaine à peine après la livraison des trois premiers Rafale que la France a vendu à l’Égypte. Les avions de combat ont d’ailleurs défilé dans le ciel égyptien.

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Parmi les invités de haut vol, plusieurs présidents africains : Joseph Kabila, Teodoro Obiang Nguema, le Béninois Boni Yayi ou encore Omar el-Béchir qui fait l’objet de deux mandats d’arrêt de la CPI. À ceux là s’ajoutent l’émir du Koweït, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi Abdallah II de Jordanie et le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, exilé depuis plusieurs mois en Arabie Saoudite.

Combat contre le terrorisme

Face aux pays voisins, l’Égypte veut s’affirmer en tant qu’acteur régional. « Le canal est un cadeau des Égyptiens pour leur nation et un cadeau de l’Égypte pour le monde », a affirmé le président qui a fait participer les citoyens au financement du projet.

Enfin, cette cérémonie était l’occasion de rappeler le combat du pays contre le terrorisme, si les groupes jihadistes « ne font que détruire, nous bâtissons ». « Notre combat continue et nous allons vaincre le terrorisme », a affirmé le militaire à la tête de l’État en rendant également hommage aux forces de l’ordre.