Tunisie : huit suspects relâchés dans l’enquête sur l’attentat du Bardo
La justice tunisienne a relâché huit personnes arrêtées après l’attentat du musée du Bardo en mars, parmi lesquelles un homme présenté à l’époque comme le chef de la cellule responsable de l’attaque.
« Sept personnes ont été libérées hier (mercredi) et une autre aujourd’hui », a déclaré Mohamed Salah Ben Aissa, le ministre de la Justice, qui avait dans un premier temps annoncé la libération de huit personnes mercredi.
D’après le ministre, l’homme présenté en mars par les autorités comme étant le chef du groupe responsable de l’attaque, Mohamed Emine Guebli, figure parmi les personnes relâchées.
Mohamed Salah Ben Aissa n’était pas en mesure de fournir les raisons pour lesquelles les suspects ont été relâchés. « La décision de les libérer revient au juge d’instruction chargé de ce dossier », a-t-il indiqué, sans pouvoir préciser combien de suspects restaient détenus.
1 200 personnes incarcérées
Le ministère de l’Intérieur avait annoncé dans la foulée de l’attentat du Bardo l’arrestation de 23 personnes en assurant avoir démantelé 80% de la cellule impliquée dans l’attaque du musée. En avril, il avait ensuite affirmé avoir démantelé deux cellules terroristes liées aux suspects du Bardo, portant le nombre total de suspects incarcérés à 46.
Le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, a indiqué lors d’une conférence de presse mercredi que plus de 1 200 personnes étaient incarcérées dans l’attente d’un procès pour leur implication présumée dans des actes terroristes.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?