La Gécamines s’arroge 60% de CMSK
La société minière congolaise Gécamines vient de racheter auprès du groupe belge George Forrest International les 60% de la Compagnie minière du Sud-Katanga, une coentreprise dont elle détient les 40% restants.
CMSK contrôle une production de 12 000 tonnes de cuivre et 4 000 tonnes de cobalt. © George Forrest
Publié le 26 septembre 2012 Lecture : 1 minute.
Après un an de litige, la société minière nationale congolaise Gécamines s’est entendue avec George Forrest International (GFI), son partenaire dans la Compagnie minière du Sud-Katanga (CMSK), une coentreprise active dans le cuivre et le cobalt, pour racheter les 60% qu’elle ne détenait pas. La maison mère de GFI, Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF), avait ouvert une procédure arbitrale contre la Gécamines à Paris alors que cette dernière cherchait à exercer son droit de préemption pour s’arroger les 60% de GFI pour 15 millions de dollars.
Recentrement de Forrest
Mardi 25 septembre, GFI a révélé qu’elle avait accepté de revendre sa part pour un montant confidentiel. Le président du conseil d’administration de EGMF, Malta David Forrest, cité par Reuters, a expliqué que cette décision lui donnait l’occasion d’investir dans des secteurs d’activités qu’il juge prioritaires comme l’énergie, la transformation alimentaire et les BTP. D’après un porte-parole de EGMF, le rachat de CMSK est une bonne nouvelle pour la société mais signifie qu’un investissement de 250 millions de dollars prévu pour une usine de traitement de cobalt au Katanga, serait annulé.
Le directeur exécutif de Gécamines, Ahmed Kalej Nkand, a expliqué que ce rachat faisait partie du plan quinquennal de la société selon lequel sa production doit atteindre 100 000 tonnes de cuivre par an d’ici à 2016. CMSK produit 12 000 tonnes de cuivre et 4 000 tonnes de cobalt par an. C’est la deuxième opération similaire conclue par la Gécamines au mois de septembre : il y a deux semaines, elle a acquis un autre partenaire, Copperbelt Minerals.
