Maroc : l’État réduit encore sa participation dans Banque Populaire

L’État marocain poursuit son désengagement du Groupe Banque Populaire en faveur des banques populaires régionales. L’objectif est de transformer le numéro deux de la banque au Maroc en une véritable institution mutualiste.

Dans le modèle mutualiste, les banques régionales contrôlent un organe central (en l’occurence, la Banque centrale populaire). © DR

Dans le modèle mutualiste, les banques régionales contrôlent un organe central (en l’occurence, la Banque centrale populaire). © DR

Publié le 25 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

L’État marocain se désengage un peu plus du capital du Groupe Banque Populaire, dont il était encore l’année dernière l’actionnaire de référence. En mai dernier, il avait déjà cédé 20% des parts de la Banque centrale populaire (BCP), organe central du numéro deux de la banque au Maroc derrière Attijariwafa Bank. Les banques populaires régionales, acheteuses des titres, étaient du coup devenues le principal actionnaire du groupe, avec 40% des parts. En fin de semaine dernière, selon une information relayée par le site Infomediaire, l’État a poursuivi sa politique en allégeant un peu plus sa participation. L’opération n’a pas été pour l’instant officialisée, mais elle nous a été confirmée par une source au sein de la direction de la BCP.

Modèle mutualiste

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Déjà dilué par les augmentations de capital réservées à BPCE, en avril dernier, et à la Société financière internationale (SFI, Groupe Banque mondiale), en cours, l’État détiendrait désormais moins de 10% du capital de la BCP (6% à 7% environ). « Il est désormais un partenaire important, au même titre que l’OCP, mais il n’est plus un actionnaire de référence », commente une source au sein de la BCP. Les banques populaires régionales, une nouvelle fois acheteuses des parts de l’État, poursuivent quant à elles leur montée au capital de la BCP, qui se mue en véritable organe central du groupe.

L’objectif est d’adopter un véritable modèle mutualiste, dans lequel les banques régionales contrôlent un organe bancaire central chargé de plusieurs missions pour l’ensemble du groupe, notamment le refinancement sur les marchés, mais aussi le développement de métiers stratégiques (banque d’affaires, filiales internationales, etc).

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