Centrafrique : l’ONU ouvre une enquête après des accusations de viol et d’homicides contre des Casques bleus
La Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a ouvert une enquête suite aux accusations communiquées mardi 11 août par Amnesty international sur le viol d’une fillette et les homicides d’un adolescent de 16 ans et de son père.
![Des Casques bleus de la Minusca, l’opération de l’ONU en Centrafrique. © Pacome Pabandji/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/08/04/304f047f175ebc19c825c95098294712135d5cad.jpg)
Des Casques bleus de la Minusca, l’opération de l’ONU en Centrafrique. © Pacome Pabandji/AFP
Ces actes auraient été commis par des Casques bleus au cours d’une opération armée dans Bangui début août, selon Amnesty international.
« D’après les éléments dont nous disposons, tout porte à croire qu’un Casque bleu a violé une fillette et que d’autres ont tué deux civils de façon aveugle », a déclaré Joanne Mariner, conseillère aux crises à Amnesty International.
« La Minusca, tout en prenant très au sérieux ces accusations, a déclaré ne pas être au courant de ces faits. Il nous faut des faits établis, vérifiables, nous avons ouvert une enquête », a déclaré son porte-parole Hamadoun Touré à Bangui.
L’opération menée par les casques bleus au PK5, enclave musulmane à Bagui visait à arrêter un ancien chef de l’ex-rébellion Séléka. Elle avait fait au moins cinq morts, dont un Casque bleu camerounais de la Minusca et fait des dizaines de blessées.
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