Plainte des familles du « massacre de Marikana » contre la police

Les familles de 37 grévistes tués en 2012 lors d’un mouvement social dans une mine de platine d’Afrique du Sud ont porté plainte contre le ministère de l’Intérieur, a annoncé une association qui soutient les familles de victimes.

Quarante-quatre personnes avaient trouvé la mort au cours de ces grèves organisées an août 2012, dont 34 ont été abattues par la police lors du seul « massacre de Marikana », du nom de la mine de platine où les affrontements ont eu lieu. © Reuters

Quarante-quatre personnes avaient trouvé la mort au cours de ces grèves organisées an août 2012, dont 34 ont été abattues par la police lors du seul « massacre de Marikana », du nom de la mine de platine où les affrontements ont eu lieu. © Reuters

Publié le 12 août 2015 Lecture : 1 minute.

Les proches des grévistes demandent une indemnisation pour les préjudices financier et moral et pour couvrir les dépenses de santé occasionnées par les conséquences psychologiques des événements, précise l’Institut des droits socio-économiques d’Afrique du Sud (Seri, en anglais).

Quarante-quatre personnes avaient trouvé la mort au cours de ces grèves, dont 34 ont été abattues par la police lors du seul « massacre de Marikana », du nom de la mine de platine où les affrontements ont eu lieu.

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L’Afrique du Sud n’avait plus connu de telles violences depuis la fin du régime d’apartheid au début des années 1990.

« La majorité des travailleurs décédés étaient les seuls salariés de leur famille et permettaient de nourrir des familles nombreuses grâce à leurs maigres revenus », selon le Seri. « Un total de 326 personnes dépendaient du salaire des travailleurs décédés. »

Toujours selon le Seri, la plupart de leurs proches sont aujourd’hui encore « dans le dénuement » et « continuent à vivre dans des conditions de pauvreté insupportables ». Le communiqué de l’association ne précise pas le montant des dédommagements que réclament les familles.

Une commission d’enquête, dont les conclusions ont été dévoilées fin juin, a mis en cause à la fois l’exploitant de la mine, Lonmin, la police et les syndicats

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