Ouganda : toujours plus de pétrole

Après de nouveaux efforts d’exploration menés dans les blocs 1 et 2 du lac Albert, l’Ouganda évalue désormais ses réserves de pétrole à 3,5 milliards de barils.

Les premières découvertes d’hydrocarbure au lac Albert remontent à 2006. © AFP

Les premières découvertes d’hydrocarbure au lac Albert remontent à 2006. © AFP

Publié le 17 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

On savait déjà que le Lac Albert, stué à cheval sur l’Ouganda et la RD Congo, recelait d’importantes réserves d’hydrocarbures. Elles viennent d’être réévaluées à la hausse, de 40%, après un nouvel effort d’exploration mené dans les blocs 1 et 2. D’après Ernst Rubondo, un représentant du gouvernement cité par Reuters, « nous pouvons confirmer qu’il y a l’équivalent de 3,5 milliards de barils. (…) D’après les technologies actuelles, nous estimons qu’elles seront recouvrables à 30% ». Le bloc 1 est situé au nord du lac et est opéré par le français Total tandis que le bloc 2 est opéré par le britannique Tullow Oil. Les premières découvertes au lac Albert remontent à 2006 et les réserves estimées tournaient jusqu’alors autour de 2,5 milliards de barils. Pour l’instant, seuls 40% du Graben Albertine ont été explorés.

Total va investir 650 millions de dollars

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Le groupe français Total a fait son entrée dans le lac Albert un peu plus tôt cette année, en même temps que le chinois Cnooc, à l’occasion du rachat d’un tiers chacun des actifs détenus par Tullow pour un total de 2,9 milliards de dollars. Le 15 septembre, Total a fait part de sa décision de consacrer quelque 650 millions de dollars à ses efforts d’exploration, notamment en forant huit puits d’ici à la fin 2013.

L’Ouganda pourrait bientôt procéder à une série d’attribution de licences pour plusieurs centaines de kilomètres carré de superficie d’exploration. Le parlement planche actuellement sur de nouvelles lois pétrolières qui doivent être annoncées d’ici à la fin de l’année. Le gouvernement a déjà prévenu que les termes des contrats pétroliers seraient « durcis ». Pourtant, la production a déjà été régulièrement reportée en raison de désaccords sur les contrats, d’un manque d’infrastructures et de litiges liés à la fiscalité.

(Avec Reuters)

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