Centrafrique : trois Casques bleus mis en cause dans de nouveaux cas de viols, selon l’ONU
Trois Casques bleus ont été mis en cause dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique, a rapporté mercredi une porte-parole de l’ONU. Cette nouvelle affaire survient moins d’une semaine après le renvoi du chef de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Babacar Gaye.
![Des casques bleus de la Minusca, l’opération de l’Onu en Centrafrique, dans un véhicule le 15 septembre 2014 à Bangui. © Pacome Pabandji/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/07/29/onu.jpg)
Des casques bleus de la Minusca, l’opération de l’Onu en Centrafrique, dans un véhicule le 15 septembre 2014 à Bangui. © Pacome Pabandji/AFP
« Ces nouvelles allégations font état du viol de trois jeunes femmes par trois membres du contingent militaire de la Minusca » la mission de l’ONU en Centrafrique, a déclaré une porte-parole de l’ONU, Vannina Maestracci. « L’une des victimes est mineure », a-t-elle assuré.
Les viols auraient eu lieu il y a quelques semaines et ont été signalés par les familles des victimes à la Minusca le 12 août, toujours selon la porte-parole de l’ONU.
Des Casques bleus congolais, auteurs présumés du viol ?
Vannina Maestracci a refusé de donner la nationalité des Casques bleus mis en cause. Plusieurs sources affirment néanmoins qu’ils seraient originaires de la RDC et que le contingent se trouvait en mission dans la ville de Bambari, au nord-est de Bangui.
Cette nouvelle affaire survient moins d’une semaine après le renvoi du chef de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Babacar Gaye. Ce dernier avait été poussé vers la sortie à la demande du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon suite aux accusations communiquées mardi 11 août par Amnesty international sur le viol d’une fillette et le double-homicide d’un adolescent et de son père.
« Je ne tolérerai aucune action qui pousserait les gens à éprouver de la peur en lieu et place de la confiance. Chaque personne qui travaille avec les Nations unies doit placer nos idéaux au-dessous de tout », avait alors rappelé Ban Ki-moon.
Le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga avait dans la foulée été nommé à la tête de la Minusca.
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