Le Brésil entre en convalescence
Dans le troisième volet de sa série sur les relations économiques de l’Afrique avec le reste du monde, Jeune Afrique vous propose une analyse de la situation au Brésil.
Amérique latine et Afrique n’ont guère développé leurs échanges. Les seuls liens qui ont été récemment tissés entre les deux rives de l’Atlantique Sud l’ont été avec le Brésil grâce à son précédent président, Luiz Inácio Lula da Silva.
Infrastructures
Il faut se réjouir que le Brésil semble sur le chemin de la convalescence après un passage à vide qui freinera sa croissance en 2012 à 2,5 %, selon le FMI. La poigne de fer de sa présidente, Dilma Rousseff, semble en bonne voie de permettre au pays de réussir les défis de la Coupe du monde de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016. Deux échéances qui l’obligent à se doter des infrastructures qui lui manquent… sans pour autant déséquilibrer ses comptes publics.
Infrastructures signifie minerais et énergie, ce qui devrait redonner du tonus aux cours mondiaux de ces matières premières que l’Afrique possède en abondance. À plus long terme, la bonne santé retrouvée du géant sud-américain sera le gage du renforcement de sa coopération agricole avec le continent. Car celui-ci a bien besoin de prendre des leçons de productivité dans ce domaine auprès du Brésil, devenu « la ferme du monde ».
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