Mali : la troisième licence définitivement accordée
Pour 84 millions d’euros, la société Alpha Telecom Mali a remporté l’appel d’offres lancé par le gouvernement malien pour la troisième licence mobile du pays.
![Alpha Telecom Mali associe Planor, l’homme d’affaires malien Cesse Komé et Monaco Télécom. © AFP afp](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/09/17/telephone_afp.jpg)
Alpha Telecom Mali associe Planor, l’homme d’affaires malien Cesse Komé et Monaco Télécom. © AFP afp
Mis à jour le 22/01/2013 : Mali : la troisième licence accordée à Planor
Mis à jour le 17/09/2012 : participations respectives de Planor et Cesse Kome dans Alpha Telecom.
Déjà annoncée sur Jeune Afrique en janvier dernier, l’attribution de la troisième licence malienne a été retardée depuis en raison des troubles politiques qui ont secoué le pays. La licence d’exploitation pour un troisième opérateur mobile au Mali a bien été accordée au consortium constitué de Planor, l’homme d’affaires malien Cesse Kome et Monaco Télécom. Ce dernier, partenaire technique, n’est pas associé au capital d’Alpha Telecom Mali (détenu à 56% par Planor et 44% par Cesse Kome).
Cette société de droit malien a fait la meilleure offre des cinq concurrents en lice. Parmi eux figuraient notamment l’indien Bharti Airtel, le vietnamien Viettel, Congolese Wireless Network (CWN) et Evol Télécom. Le consortium a remporté l’appel d’offres grâce à proposition de 84 millions d’euros, devant Bharti Airtel et Viettel qui avaient proposé respectivement 30 et 16,5 millions d’euros.
Accélérer la concurrence
Le pays ne comptait jusqu’alors que deux opérateurs : l’opérateur historique Sotelma, aux mains de Maroc Telecom depuis fin 2009, et la filiale de France Telecom, Orange Mali, depuis 2002. Le premier versement à l’État de la nouvelle société aura lieu le 15 octobre pour un montant de 50 millions d’euros ; cette dernière devra s’acquitter du solde (environ 34 millions d’euros) dans un délai maximum de trois mois.
Le gouvernement a été conseillé par Linkstone Capital, une banque d’affaires dirigée par Pape Diouf, fils de l’ancien président sénégalais, et le cabinet d’avocat Bird & Bird.
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