Tunisie : net recul de l’activité économique au premier semestre

Le PIB de la Tunisie a crû de 1,2 % sur les six premiers mois de l’année, par rapport à la même période l’an dernier. C’est près de la moitié du taux de croissance enregistré durant le premier semestre 2014.

Photo prise le 27 juin 2015 montrant le cordon de sécurité après l’attentat dans un hôtel près de Sousse en Tunisie. © Kenzo Tribouillard/AFP

Photo prise le 27 juin 2015 montrant le cordon de sécurité après l’attentat dans un hôtel près de Sousse en Tunisie. © Kenzo Tribouillard/AFP

Publié le 20 août 2015 Lecture : 1 minute.

Le PIB de la Tunisie a crû de 0,7 % au deuxième trimestre 2015 par rapport au même trimestre de l’année 2014, selon les résultats préliminaires des comptes trimestriels, rendus publics le 18 août par Statistiques Tunisie. « Par conséquent, et après une croissance de 1,7 % au premier trimestre, le PIB en volume augmente de 1,2 % au premier semestre de 2015 », écrit l’institution tunisienne. Au premier semestre 2014, l’économie tunisienne avait enregistré une croissance de près de 2,1 % sur un an.

Ralentissement

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Dans sa note, l’institut national des statistiques ne fournit pas d’indications sur l’éventuel impact de ce ralentissement sur l’économie tunisienne sur l’ensemble de l’année 2015. Il faut noter, toutefois, que suite aux attentats terroristes de mars et juin derniers contre des lieux touristes, les autorités tunisiennes ont révisé à la baisse le taux de croissance du pays prévu en 2015 : annoncé à 3 % au début de l’année, il a été ramené à 1,7 %, puis 1 % et finalement 0,5 %, selon les chiffres avancés le 30 juillet dernier par le ministre tunisien des Finances, Slim Chaker.

Industrie

Outre l’impact de la crise touristique, la baisse de l’activité industrielle est une autre source d’inquiétude pour l’économie tunisienne. Dans sa dernière note conjoncturelle, publiée en juillet, la Banque centrale de Tunisie rappelait que « la production industrielle a poursuivi son fléchissement, durant les quatre premiers mois de l’année courante, à un rythme plus accentué que celui de l’année précédente, soit -1,4 % en glissement annuel contre -0,2 % en 2014, sous l’effet de la poursuite de la baisse de la production des industries non manufacturières (-7,8 % contre -4 %) et le ralentissement de celle des industries manufacturières (1,3 % contre 1,4 %) ».

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