Port d’Abidjan : les noms des quatre présélectionnés sont connus
Suite à l’appel d’offres lancé en août, quatre consortiums ont été présélectionnés dans le cadre du processus d’attribution de la concession du deuxième terminal à conteneurs (TC2) d’Abidjan. Tous les grands sont là : CMA-CGM, MSC, Maersk et même Bolloré…
Quelques semaines après le dépôt des dossiers par les candidats à l’appel d’offres pour le deuxième terminal à conteneurs du port autonome d’Abidjan (TC2), le gouvernement ivoirien a sélectionné quatre consortiums qui devront faire une offre finale pour tenter d’en obtenir la concession. Le premier est composé de quatre sociétés : l’ivoirien Sivom s’est associé au deux français CMA-CGM et Necotrans ainsi qu’au philippin ICTSI. PSA Singapore fait quant à lui équipe avec le marocain Marsa. Le troisième groupement rassemble des poids lourds de la gestion portuaire et de la construction : les français Bolloré et Bouygues accompagnés du danois Maersk. Enfin, l’italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) se présente seul.
Compétitivité
Gaoussou Touré, ministre des Transports ivoirien, promet que « l’intérêt du pays primera ».
La présélection du consortium emmené par Bolloré, l’un des principaux opérateurs de terminaux en Afrique subsaharienne et déjà concessionnaire du premier terminal, a soulevé quelques questions. En effet, il était spécifié par les autorités ivoiriennes que ce projet de 500 millions de dollars devait « accroître la compétitivité du port par la concurrence ». Mais pour Éric Melet, directeur du groupe Bolloré Africa Logistics en charge du développement, qui s’est exprimé à l’antenne de RFI, « la compétitivité ça se joue sur la productivité, la modernité du projet, les équipements en matière portuaire donc c’est absolument compatible et nous avons bon espoir ». Gaoussou Touré, ministre des Transports ivoirien, promet que « l’intérêt du pays primera ».
Une offre technique puis financière doit être déposée entre novembre et décembre prochain. Le concessionnaire sélectionnée aura en charge la conception, le financement, la construction, l’aménagement, l’équipement et l’exploitation du nouveau terminal d’une capacité de traitement de 1,5 million d’équivalents vingt pieds (EVP, environ 38,5 m3).
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