Moody’s confirme la note de l’Égypte à B2

L’agence de notation Moody’s a confirmé la note B2 de l’Égypte mais a maintenu sa perspective négative à moyen terme en raison de la situation politique.

L’agence attribue sa décision à l’amélioration de la stabilité politique depuis l’élection et aux progrès réalisés par le pays dans une transition politique vers un gouvernement civil. © AFP

L’agence attribue sa décision à l’amélioration de la stabilité politique depuis l’élection et aux progrès réalisés par le pays dans une transition politique vers un gouvernement civil. © AFP

Publié le 12 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

Depuis la fin 2011, Moody’s a passé en revue les fondamentaux égyptiens en vue d’une possible dégradation de sa notation. Prévues en avril dernier, ses conclusions définitives ont été reportées pour prendre en compte des facteurs décisifs pour les finances de l’Égypte : les élections présidentielles qui ont eu lieu en juin et les pourparlers en cours entre le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI). Résultat, aujourd’hui (12 septembre), l’agence de notation américaine a confirmé la note B2 de l’Égypte mais a maintenu sa perspective négative à moyen terme.

Fort soutien extérieur

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Moody’s souligne en premier lieu l’amélioration des conditions politiques depuis la tenue des élections qui ont porté Mohamed Morsi à la tête du pays. L’agence estime d’autre part que les réserves de la banque centrale égyptiennes, bien que divisées par deux, se sont stabilisées autour de 15 milliards de dollars depuis mars 2012 et sont suffisantes pour couvrir le service de la dette pour les 12 prochains mois. Elle souligne néanmoins que, sans le soutien extérieur du Qatar et de l’Arabie saoudite, ces réserves auraient connu une chute plus importante.

Autre point de satisfaction, le progrès accompli dans la stabilisation des finances publiques et des conditions macroéconomiques. Enfin, selon Moody’s, les négociations entre le FMI et le gouvernement égyptien auront un impact sur la confiance des investisseurs. L’Égypte a officiellement demandé 4,8 milliards de dollars au FMI en août dernier.

L’agence justifie la perspective négative par la fragilité de la situation politique et les pressions qui pèsent encore sur la balance des paiements ainsi que sur les finances publiques.

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