Maroc : Kraft Foods s’offre Bimo
Le holding royal SNI vient de céder sa participation dans le leader marocain de la biscuiterie Bimo au groupe Kraft Foods. Montant de la transaction : 1,31 milliard de dirhams, environ 120 millions d’euros.
Le groupe SNI a annoncé ce jour (11 septembre) la signature d’un contrat de cession de sa filiale Bimo, leader de la biscuiterie au Maroc, au groupe Kraft Foods. Ce dernier, déjà présent dans le tour de table de Bimo à hauteur de 50%, en devient ainsi l’unique actionnaire. Coût de la transaction : 1,31 milliard de dirhams (environ 120 millions d’euros), sur la base d’une valorisation globale de 2,62 milliards. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de réorganisation du groupe SNI, annoncée en mars 2010 et qui vise son évolution d’un groupe multi métiers contrôlant l’opérationnel en holding d’investissement. Elle est aussi la troisième du genre, après les cessions du contrôle des autres filiales agroalimentaires du groupe : Lesieur Cristal cédée au français Sofiprotéol en juillet 2011 et Centrale Laitière qui vient d’être reprise par le groupe Danone il y a quelques mois.
Kraft Foods prend le leadership
A travers cette reprise, Kraft Foods devient ainsi le leader incontesté du snacking au Maroc, lui qui est déjà présent sur le marché à travers sa filiale Kraft Foods Maroc. Bimo, qui dispose de deux sites de productions pour un total de 1 400 collaborateurs, détient un large portefeuille de marques très populaires au Maroc. Il a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 831 millions de dirhams.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT