L’Égypte assouplit la fiscalité sur les plus hauts revenus

Pour contenir le déficit budgétaire et stimuler l’activité économique, le gouvernement égyptien a adopté une série de mesures réduisant l’imposition sur les plus hauts revenus.

Abdel-Fattah Al-Sissi. © Maya Alleruzzo/AP

Abdel-Fattah Al-Sissi. © Maya Alleruzzo/AP

Publié le 24 août 2015 Lecture : 1 minute.

L’Egypte va abaisser le niveau d’imposition des contribuables les plus fortunés, imposer un plafond des prélèvements obligatoires à acquitter par les entreprises et les particuliers et supprimer une taxe de 10 % sur les revenus du capital afin d’attirer les investisseurs et relancer l’activité économique.

Déficit budgétaire

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Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi a promulgué un décret réduisant de 25 à 22,5 % la taxe sur les entreprises et les particuliers et suspendant pour une durée de deux ans à compter du mois d’août un prélèvement de 10% sur les revenus du capital. Le décret précise que l’imposition à 22,5 % concerne les revenus supérieurs à 200 000 livres égyptiennes.

Auparavant, les revenus supérieurs à 250 000 livres égyptiennes étaient soumis à une taxation à 25 %. En revanche, la taxe de 10% sur les dividendes est, elle, maintenue. L’Egypte cherche à réduire un déficit budgétaire proche de 10 % du PIB en stimulant l’activité économique.

(Avec Reuters)

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