Deux soldats maliens tués et un disparu après une attaque près de Tombouctou

Deux soldats ont été tués et un autre a disparu mardi après l’attaque d’un check-point de l’armée malienne, près de Tombouctou.

Un soldat de l’armée malienne. © Kambou Sia/AFP

Un soldat de l’armée malienne. © Kambou Sia/AFP

Publié le 1 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Deux soldats maliens ont été tués et un blessé mardi 1er septembre dans l’attaque « terroriste » d’un poste militaire à Tombouctou, a annoncé le gouvernement malien, faisant également état d’un militaire porté disparu. L’attaque d’un « check-point des forces armées maliennes, à l’arme automatique par des assaillants non encore identifiés, a fait deux morts et un blessé », a-t-il affirmé dans un communiqué, qui précise qu’un autre soldat était « porté disparu » à la suite de cet assaut.

Des « poursuites ont été engagées en vue de rechercher, traquer et mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes terroristes », indique encore le gouvernement, qui « condamne cette grave violation du cessez-le-feu et invite toutes les parties signataires de l’accord de paix au respect de leurs engagements vis-à-vis de la communauté internationale ».

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Toujours à la recherche de l’accord de paix

L’attaque, perpétrée « à l’arme lourde » « vers 03H00 (locales et GMT) », et dont les auteurs demeurent inconnus, et le bilan ont également été confirmés par une source de sécurité à la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) ainsi que par le ministère de la Défense. Selon la source au sein de la Minusma, un véhicule des forces armées maliennes a été emporté par les assaillants.

L’accord pour la paix dans le nord du Mali a été signé le 15 mai par le gouvernement malien et les groupes armés qui le soutiennent, puis le 20 juin par la rébellion à dominante touarègue, à la suite d’une médiation internationale conduite par l’Algérie. Mais plusieurs zones échappent encore au contrôle des forces nationales et internationales, contre lesquelles les jihadistes multiplient depuis plusieurs mois les opérations.

Dix soldats maliens avaient notamment été tués le 3 août dans l’attaque d’un camp à Gourma Rharous, une localité située dans la région de Tombouctou, menée par des « terroristes », selon des sources militaires maliennes.

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