Airtel veut lutter contre les faux médicaments

L’opérateur téléphonique Bharti Airtel s’associe avec le nigérian Sproxil pour permettre à ses clients africains de s’assurer que leurs médicaments ne sont pas des contrefaçons.

Déjà présent dans trois pays d’Afrique subsaharienne, Sproxil pourrait être disponible dans 14 nouveaux pays grâce au partenariat signé avec Airtel. © Sproxil

Déjà présent dans trois pays d’Afrique subsaharienne, Sproxil pourrait être disponible dans 14 nouveaux pays grâce au partenariat signé avec Airtel. © Sproxil

Publié le 28 août 2012 Lecture : 1 minute.

Le 27 août, l’opérateur téléphonique Bharti Airtel a annoncé un partenariat avec la société nigériane Sproxil permettant à ses clients de vérifier l’authenticité des médicaments via leur téléphone portable. Une pierre à l’édifice de la lutte contre la contrefaçon, qui concernerait un tiers des médicaments vendus en Afrique. En 2009, Sproxil a élaboré une solution permettant de contrôler l’authenticité des médicaments par l’envoi d’un simple message électronique. Celle-ci était jusqu’à présent expérimentée au Nigeria, au Ghana et au Kenya.

Avec le partenariat signé entre Sproxil et Airtel, cette solution devrait s’étendre à une bonne partie du continent – l’opérateur téléphonique étant présent dans 17 pays africains. Le principe ? Les boîtes de médicaments sont dotées d’une carte à gratter contenant un code unique qu’il suffit d’envoyer par SMS pour vérifier que le remède n’est pas une contrefaçon. Et que seul le serveur de Sproxil est en mesure de décrypter. Cette application permet aux abonnés Airtel de vérifier gratuitement et en quelques secondes l’authenticité du médicament acheté.

la suite après cette publicité

Coûts supplémentaires pour les laboratoires

Selon Andre Beyers, le directeur marketing de Bharti Airtel, « il s’agit de donner accès facilement à des services de santé à plus de 450 millions de personnes. La lutte contre les médicaments contrefaits représente un grand pas dans ce sens. » Si le partenariat Airtel-Sproxil devrait faciliter le développement de cette application sur le continent, reste que l’acquisition des codes dans les pays concernés prendra du temps et qu’elle repose sur la bonne volonté des laboratoires auxquels cette technologie – qui nécessite d’équiper les emballages d’une étiquette spécifique – impose des coûts supplémentaires.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires