Cameroun : la route vers la Centrafrique prend forme

La route (bitumée) qui reliera le Cameroun à la Centrafrique et, plus tard, au Tchad, se concrétise. Un tronçon de près de 200 km entre Ayos et Bonis vient d’être inauguré.

Le Premier ministre camerounais Philémon Yang inaugure la route qui relie désormais Ayos à Bonis. © Primature

Le Premier ministre camerounais Philémon Yang inaugure la route qui relie désormais Ayos à Bonis. © Primature

Publié le 27 août 2012 Lecture : 1 minute.

Le Cameroun a franchi une nouvelle étape dans le développement des infrastructures de transport en Afrique centrale. Le Premier ministre camerounais Philémon Yang a officiellement ouvert les 200 km de la nationale 10 qui viennent d’être bitumés entre Ayos et Bonis. Le nouveau tronçon permet d’ores et déjà de relier Yaoundé, la capitale camerounaise, à Bertoua, la capitale de la province de la région de l’Est, 350 km plus loin, en moins de quatre heures. Lancés en 2005, les travaux ont pris du retard et coûté quelque 66 milliards de F CFA (102 millions d’euros).

Relier l’Afrique centrale

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La route fait partie des axes majeurs destinées à améliorer la connectivité entre la Centrafrique, le Cameroun et le Tchad. À terme, elle permettra de relier Douala, la capitale économique du Cameroun, à N’djamena, la capitale tchadienne, et à Bangui en Centrafrique. Une autre route doit relier le Cameroun au Nigeria et une troisième devrait assurer la liaison avec Brazzaville dès 2017. Le montant total nécessaire à la réalisation de ces trois projets se monte à près de 300 millions d’euros.

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