Un millier de personnes mis en quarantaine en Sierra Leone après un nouveau cas d’Ebola
Une localité de près d’un millier d’habitants a été mise en quarantaine dans le nord de la Sierra Leone suite à la découverte d’un nouveau cas d’Ebola, celui d’une femme décédée fin août, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Des travailleurs de la santé se nettoient les mains après avoir été en contact avec un patient atteint d’Ebola, à Monrovia, au LIberia, le 30 juin 2015. © Abbas Dulleh/AP/SIPA
Publié le 4 septembre 2015 Lecture : 1 minute.
Cet isolement de 21 jours, soit la durée maximale d’incubation du virus, a été décrété à Sella Kafta, dans la région de Kambia dans le nord-ouest du pays. La mesure sanitaire a été mise en place après que les tests effectués sur le corps d’une vendeuse de 67 ans se sont avérés positifs au virus Ebola.
« Plus de 970 personnes sont en quarantaine, sous observation, en raison d’informations selon lesquelles elles auraient été en contact avec la femme décédée, testée positive après sa mort », lit-on sur le communiqué de la cellule de crise déployée dans cette localité. La province de Kambia est en état d’alerte, une mesure prise dans le but d’enrayer toute contamination, a expliqué un responsable de l’administration locale, Alhaji Abu Bangura, à une radio privée.
Fin de l’épidémie au Libéria
La Sierra Leone pensait être sur le point d’éradiquer le virus après la sortie d’hôpital, le 24 août à Makeni de la dernière malade connue, traitée avec succès dans le pays, qui n’avait pas connu de nouvelle contamination pendant deux semaines. Selon des habitants et des sources indépendantes, la vendeuse décédée n’a pas voyagé récemment, ni en Guinée ni au Liberia, les deux pays voisins également touchés par l’épidémie.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a cependant déclaré jeudi la fin de l’épidémie au Liberia, après une première annonce similaire il y a quatre mois. L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a fait plus de 11 300 morts pour quelque 28 000 cas depuis décembre 2013, un bilan sous-évalué selon l’OMS.
