Le Cameroun rejoint le processus de Kimberley

Alors que le Cameroun cherche à devenir exportateur de diamants, il vient de rejoindre officiellement le processus de certification de Kimberley.

Le Cameroun cherchait à rejoindre le processus de Kimberley depuis la découverte du gisement de Mobilong, dans le sud-est du pays. DR

Le Cameroun cherchait à rejoindre le processus de Kimberley depuis la découverte du gisement de Mobilong, dans le sud-est du pays. DR

Publié le 22 août 2012 Lecture : 1 minute.

Le 14 août dernier, le Cameroun a rejoint officiellement le processus de Kimberley, une initiative internationale de certification des diamants bruts qui réunit gouvernements et industriels dans le but d’éviter le négoce de « diamants du sang », ces diamants qui servent à financer les conflits armés. Cette certification est indispensable pour vendre des diamants sur les marchés internationaux. Le Cameroun entend désormais devenir un producteur de premier plan, notamment grâce à la découverte, il y a quatre ans, d’un gisement à Mobilong, au sud-est du pays.

Un million de carats par an

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Mobilong sera exploité par C&K Mining, une coentreprise entre le Cameroun (35 %) et la Corée qui détient un permis de 25 ans. La construction de la mine a commencé en mars dernier et, d’après le ministère des Mines et de l’Industrie camerounais, la production devrait démarrer dans deux ans. C&K prévoit de produire 1 million de carats par an.

La société irlandaise, coté à la bourse de Londres, Botswana Diamonds, a quant à elle fait état de sa première découverte le 25 juillet dernier. Elle possède un permis dans une concession de 8 000 km2, située au sud-ouest de Mobilong et qu’elle détient à 85 %, le solde étant la propriété de partenaires camerounais.

Pour l’heure, la grande majorité de la production camerounaise provient des petits exploitants et atteint environ 5 000 carats par an.

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