COP 21 : l’Algérie dévoile ses promesses pour le climat

Alors que la conférence de Paris sur le climat approche, l’Algérie rejoint les sept pays africains à avoir rendu leurs promesses de réduction de gaz à effet de serre. Découvrez leurs engagements sur notre carte.

Le complexe gazier de Krechba, dans le centre de l’Algérie. © ALFRED DE MONTESQUIOU/AP/SIPA

Le complexe gazier de Krechba, dans le centre de l’Algérie. © ALFRED DE MONTESQUIOU/AP/SIPA

Publié le 8 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

L’ouverture de la Conférence de Paris sur le climat (COP21) approche à grands pas. Du 30 novembre au 11 décembre, les délégations de 195 pays seront présentes à Paris pour tenter d’arracher un accord international sur le climat.

Avant ce grand rendez-vous, présenté comme la conférence de la dernière chance, les pays ont jusqu’au 1er octobre pour rendre leur copie sur les engagements qu’ils sont prêts à consentir. Objectif : préparer les débats avant Paris, et inciter les États à fournir un plan ambitieux de réduction de gaz à effet de serre (GES)

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À trois semaines du délai imparti, huit pays africains ont publié leurs promesses. Dernier État du continent en date, l’Algérie, qui a rendu sa copie le 4 septembre et rejoint ainsi les sept autres pays du continent à s’être déjà engagés.

Découvrez les engagements de réduction des émissions gaz à effet de serre, pays par pays :

L’Algérie mise sur ses ressources naturelles

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Alger s’engage ainsi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7% d’ici 2030. « Les 7% de réduction des GES seront réalisés avec les moyens nationaux », souligne le document publié le 4 septembre. Pour y parvenir, le pays mise sans surprise sur les secteurs de l’énergie, dont le gaz naturel, la géothermie et l’énergie solaire. Le pays « dispose de l’un des gisements solaires les plus élevés au monde estimé à plus de 5 milliards Gwh/an », détaille par ailleurs Alger.

Cette réduction des émissions de gaz à effet de serre pourrait atteindre la barre des 22% d’ici 2030 si le pays reçoit une aide internationale. Un soutien financier que l’Algérie « est en droit de bénéficier du fait qu’elle est particulièrement vulnérable aux effets de l’accumulation des gaz à effet de serre dont elle n’est nullement responsable », précise encore le document.

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