Barclays accélère son rapprochement avec Absa
Déjà propriétaire de la banque sud-africaine Absa, Barclays veut fusionner la majorité de ses activités africaines en une seule entité.
En 2011, le bénéfice avant impôts de Barclays en Afrique a augmenté de 13 % à 1,16 milliards d’euros, soit 15 % du bénéfice avant impôts de la banque britannique. © AFP
Publié le 21 août 2012 Lecture : 1 minute.
Plusieurs fois évoqué depuis le rachat de 54 % de la banque sud-africaine Absa par la britannique Barclays en 2005, le transfert des actifs africains de Barclays vers Absa devrait finalement avoir lieu d’ici 2013. Dans un premier temps, ce rapprochement – dont le contour exact reste à préciser – impliquera la combinaison des filiales du britannique au Botswana, au Ghana, au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, en Zambie et dans Océan indien avec Absa. Les branches égyptienne et zimbabwéenne ne sont en revanche pas concernées, en raison de leur instabilité politique. Barclays restera l’actionnaire majoritaire du nouvel ensemble avec 55,5 % du capital d’Absa. Le communiqué précise que, pour les établissements cotés, seule la part détenue par Barclays sera concernée par cette réorganisation.
14 millions de clients
Citée dans un communiqué, Maria Ramos, directrice de Absa et de Barclays Africa, affirme que « la solution proposée est la prochaine étape logique de la réalisation de notre stratégie ‘One Africa’, annoncée l’an dernier. » D’après le rapport annuel d’Absa, à elles deux, Barclays et Absa comptent 14 millions de clients dans 12 pays d’Afrique. En 2011, le bénéfice avant impôts de Barclays en Afrique a augmenté de 13 % à 1,16 milliards d’euros, soit 15 % du bénéfice avant impôts de la banque britannique (7,6 milliards d’euros au total).
