Côte d’Ivoire : multinationales en quête de terre
Plusieurs grands groupes agro-industriels étrangers s’intéressent de près à la riziculture ivoirienne. Parmi eux, Mimran, Olam et Louis Dreyfus.
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Des centaines de milliers d’hectares pourraient être exploitées par des compagnies étrangères. © DR
Plusieurs grands groupes agro-industriels étrangers négocient actuellement avec l’Office national de développement de la riziculture en Côte d’Ivoire. Parmi eux, le groupe Mimran, qui projette de produire 1 million de tonnes de riz blanc le long du fleuve Bandama, entre Tiassalé et Grand-Lahou (Sud), mais aussi le négociant Louis Dreyfus, le suisse Compagnie d’investissements céréaliers, ainsi que les singapouriens Olam, Export Trading Corporation et Singapore Agritech. Plusieurs centaines de milliers d’hectares sont concernés. Selon la loi foncière ivoirienne, une société étrangère ne peut se porter acquéreur de terres, seulement bénéficier de baux emphytéotiques.
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