Cameroun : une nouvelle sucrerie pour 2014

Justin Sugar Mills, un consortium indo-camerounais, veut investir 60 milliards de F CFA (91 millions d’euros) dans un complexe agro-industriel sucrier dans la région de l’Est, au Cameroun.

Un champ de canne à sucre. Justin Sugar Mills contrôle quelque 155 000 hectares de terrain pour alimenter la future usine. © AFP

Un champ de canne à sucre. Justin Sugar Mills contrôle quelque 155 000 hectares de terrain pour alimenter la future usine. © AFP

Publié le 14 août 2012 Lecture : 1 minute.

En fin de semaine dernière, une délégation conduite par un envoyé du ministère l’Industrie s’est rendue à Batouri, dans la région Est, afin de présenter les contours d’une nouvelle usine de sucre. D’un coût estimé à 60 milliards de F CFA (91,5 millions d’euros), elle devrait être opérée par la Justin Sugar Mills SA, une coentreprise entre indiens et camerounais. Ni leur identité ni leurs apports respectifs n’ont été révélés : seuls les noms du promoteur du projet, le Camerounais Dieudonné Don Tridon, et du futur directeur général adjoint, l’Indien H. P Gandhi, sont pour l’instant connus.

5 000 emplois directs

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Selon ses responsables, une fois à maturité, le projet devrait permettre de créer quelque 5 000 emplois directs et 2 500 emplois indirects. Prévue pour démarrer en 2014, l’usine aura dans un premier temps une capacité de 60 000 tonnes de sucre par an et produira 16 MW d’électricité à partir de ses déchets. Le groupe a également annoncé qu’il allait exploiter 15 000 hectares pour alimenter l’usine en première phase de production. Il contrôle en tout 155 000 hectares, en accord avec les villages de la zone.

Le français Somdiaa, principal opérateur sucrier au Cameroun à travers la Sosucam, a annoncé récemment son intention d’augmenter sa production locale de 60 000 tonnes d’ici 2017.

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