IBM ouvre un laboratoire de recherche à Nairobi

IBM, la plus grande société de services informatiques au monde, a ouvert un centre de recherche à Nairobi, son premier en Afrique.

Dans les rues de Nairobi, un ingénieur d’IBM relève des statistiques sur le trafic afin de proposer des solutions informatiques aux embouteillages. © IBM

Dans les rues de Nairobi, un ingénieur d’IBM relève des statistiques sur le trafic afin de proposer des solutions informatiques aux embouteillages. © IBM

Publié le 14 août 2012 Lecture : 1 minute.

Le géant de l’informatique IBM, basé à Armonk, dans l’État de New-York aux États-Unis, a ouvert son douzième centre de recherche au monde à Nairobi, la capitale kényane. Cette décision découle d’un constat de la part de l’entreprise américaine : s’il réalise aujourd’hui 22% de son chiffre d’affaires sur les marchés à forte croissance comme le Brésil, la Russie ou l’Indonésie, il prévoit que cette proportion montera à 30% d’ici 2015 et espère générer 20 milliards de revenus supplémentaires dans les pays émergents. Rien qu’en Afrique, IBM est déjà actif dans 20 pays, contre quatre il y a seulement deux ans.

Les « smart technologies » au service de l’Afrique

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L’une des spécialités d’IBM consiste à rendre les villes et les infrastructures plus performantes grâce à un travail d’analyse de données. Au Kenya, il veut développer des solutions locales à des problèmes locaux. Ainsi, il va travailler avec le gouvernement pour mettre en place des systèmes informatiques intelligents (smart technologies) pour résoudre, notamment, des problèmes de pénurie d’eau ou d’embouteillages (cf. photo) propres à Nairobi, mais que l’on retrouve dans la plupart des villes africaines. Une stratégie qui consiste à aborder un premier pays avant de développer sa présence ailleurs sur le continent. Comme l’explique Uyi Stewart, un chercheur chez IBM cité par Bloomberg Businessweek, « ce genre de laboratoire de recherche nous donne les moyens de mieux innover et de dépasser nos concurrents quand nous nous installons dans une nouvelle zone géographique. »

IBM, qui table sur la stabilité économique et politique du pays, n’a pas souhaité communiquer le montant investi dans sa nouvelle unité de recherche, ni même le chiffre d’affaires qu’il prévoit d’y réaliser.

 

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