Nigeria : libération d’une journaliste kidnappée
Une journaliste nigériane réputée, enlevée par des hommes armés dans la grande ville pétrolière de Port Harcourt (sud) fin août, a été libérée, ont annoncé samedi la police et son journal, un des principaux quotidiens du Nigeria.
Donu Kogbara, chroniqueuse au quotidien indépendant Vanguard depuis 30 ans, et qui a aussi travaillé pour des grands médias britanniques comme la BBC, avait été enlevée le 30 août par des hommes armés pour un motif inconnu, devant son domicile de Port-Harcourt, une ville tristement réputée pour son insécurité.
Le Vanguard a annoncé sur son site internet samedi matin que Mme Kogbara avait été libérée, sans donner plus de détails.
« Elle va bien »
« Donu Kogbara a retrouvé sa liberté, » a confirmé à l’AFP le porte-parole de la police de l’Etat de Rivers (sud), Ahmed Mohammed. « Elle a été libérée quelques minutes après deux heures (01H00 GMT). Elle va bien. »
« Nous enquêtons toujours sur les motifs de son enlèvement », a-t-il ajouté, refusant lui aussi de donner plus de détails.
Le kidnapping contre rançon est couramment pratiqué par les groupes armés de la région de Port-Harcourt, visant généralement des hommes d’affaires et des expatriés du secteur pétrolier. La plupart des victimes sont libérées en bonne santé une fois la rançon payée.
Les enlèvements de journalistes sont en revanche plutôt rares.
Donu Kogbara a écrit des articles très critiques contre le régime de l’ancien président Jonathan Goodluck, avait rappelé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) lundi en appelant à sa libération.
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