Terrorisme : Museveni admet que les Shebabs pourraient détenir six soldats ougandais

Le président Yoweri Museveni a concédé samedi que six soldats ougandais, portés disparus, pourraient être retenus prisonniers par les terroristes Shebabs. Ceux-ci avaient affirmé début septembre avoir abattu une cinquantaine de militaires dans l’attaque d’une base de l’Amisom.

Le président ougandais Yoweri Museveni. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

Le président ougandais Yoweri Museveni. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

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Publié le 14 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Dans un premier temps, les autorités ougandaises avait pourtant assuré qu’aucun militaire ougandais n’était tombé aux mains des islamistes lors de l’attaque de la base de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), à Janaale, le 1er septembre dernier.

Cependant, suite à une annonce des Shebabs, qui ont déclaré dans un communiqué récent vouloir dévoiler le nom et le garde des soldats capturés, Kampala a changé de stratégie. Le président ougandais, en marge d’un voyage officiel au Japon samedi 12 septembre, a ainsi concédé que 19 soldats avaient été tués et que six d’entre eux étaient portés disparus et pourraient avoir été capturés. Toutefois, selon certaines sources militaires, notamment occidentales, une cinquantaine de militaires pourraient en fait manquer à l’appel.

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Des soldats endormis

Yoweri Museveni a par ailleurs critiqué l’attitude des militaires ougandais de l’Amisom, pris dans l’attaque. « Il y a eu des erreurs de nos soldats », a expliqué le président, précisant que les commandants étaient endormis et « pas en alerte ». « Nous avons suspendu trois d’entre eux, qui passeront en cour martiale », a encore ajouté le chef de l’État.

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