Élections des présidents de régions au Maroc : le PAM en force

Avec cinq présidences, le Parti authenticité et modernité a moissonné les régions. L’indiscipline de la majorité gouvernementale a coûté cher aux candidats du Parti de la justice et du développement.

Publié le 15 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Lundi 14 septembre, tous les conseils régionaux se sont réunis pour élire leurs présidents. Un vrai face-à-face, un match diraient certains, entre le Parti de la justice et du développement (PJD), vainqueur des grandes villes, et le Parti authenticité et modernité (PAM), qui a raflé le plus grand nombre d’élus communaux en s’appuyant sur les campagnes.

Au total, sur les 12 régions, cinq ont échu au PAM (Tanger-Tétouan- Al Hoceima ; Oriental ; Béni Mellal –Khénifra ; Grand Casablanca – Settat ; Marrakech-Safi), offrant ainsi deux lots de consolations au secrétaire général du parti Mustapha Bakkoury et à son adjoint Ilyas El Omari, après la perte des grandes villes au bénéfice du PJD.

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La performance inédite des islamistes aux communales (9 des 10 plus grandes villes du royaume) laissait entrevoir un bon score aux régionales. Pourtant, le PJD n’enregistre que deux conquêtes avec les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Draâ-Tafilalet, cette dernière pour Lahbib Choubani, le « ministre polygame » poussé à la démission en mai dernier.

L’Istiqlal a remporté la présidence des deux régions sahariennes de Laâyoune- Sakia El Hamra et Eddakhla – Oued Eddahab. La première sera présidée par Hamdi Ould Rachid, l’homme fort du parti de la balance au Sahara, et frère du président du Corcas Khallihena Ould Rachid.

Partenaire de la majorité gouvernementale, le RNI n’a pas montré une grande loyauté politique en votant à plusieurs reprises pour les candidats du PAM contre ceux du PJD. Ce qui ne l’a pas empêché de remporter, grâce aux voix de ce dernier, deux régions : Souss-Massa et Guelmim- Oued Noun.

Seul candidat pour la région Fès-Meknès, Mohand Laenser enregistre l’unique présidence pour le Mouvement populaire. Conformément à la législation, il devra renoncer à son portefeuille ministériel s’il veut conserver son siège.

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