Toujours pas d’accord en Libye, les négociations reprendront après l’Aïd al-Adha

Le deux camps rivaux en Libye vont poursuivre les négociations sur un accord de sortie de crise après la fête de l’Aïd al-Adha, qui commence jeudi, a annoncé lundi soir un participant libyen à Skhirat, au Maroc.

Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en février 2015. © Mary Altaffer/AP/SIPA

Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en février 2015. © Mary Altaffer/AP/SIPA

Publié le 22 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Nous sommes tombés d’accord avec la mission de l’ONU pour revenir à Skhirat après la fête de l’Aïd afin de poursuivre les négociations et régler les points en suspens », a déclaré Mohamed Ammari, membre du Congrès général national (CGN), le Parlement basé à Tripoli non-reconnu par la communauté internationale.

« Nous avons maintenant un texte qui est le texte final. Donc, notre rôle dans le processus [de négociations] est terminé », a de son côté déclaré Bernardino Leon, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, chargé de superviser les négociations de Skhirat. « Désormais, il appartient aux participants du dialogue de réagir à ce texte », a-t-il ajouté.

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La signature d’un accord de paix retardé à cause des divergences

Bernardino Leon, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, avait initialement fixé au 20 septembre la date limite pour parvenir à un accord sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Mais les divergences entre les deux gouvernements et Parlements rivaux ont retardé la signature d’un tel document.

« Chaque Libyen, chaque parti, chaque organisation trouvera dans l’accord des éléments qui ne leur plaisent pas, mais j’espère qu’ils trouveront aussi d’autres éléments qui leur conviennent », a averti l’émissaire de l’ONU. Il a appelé les parties impliquées à être « flexibles, généreuses et à mettre l’intérêt du pays au-dessus de toute autre considération ».

Les États-Unis et cinq pays européens (France, Italie, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni) avaient appelé vendredi 18 septembre les Libyens à se mettre d’accord sur un gouvernement d’union nationale d’ici la fin septembre, afin d’ouvrir la voie à une aide économique et sécuritaire pour ce pays en proie au chaos et déchiré depuis un an par un conflit entre deux gouvernements et Parlements rivaux.

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