Réussite : Tchop et Yamo, le fast-food camerounais qui veut devenir un géant
Au Cameroun, la chaîne de restauration rapide s’est rapidement fait un nom auprès de la classe moyenne. Son fondateur, Idriss Nguepnang souhaite ouvrir des dizaines de restaurants à travers le pays au cours des prochaines années. Les caméras de Réussite vous emmènent découvrir les recettes de ce concept 100% local.
Tchop & Yamo a ouvert son premier magasin en juin 2011. © Foursquare.com
Publié le 24 septembre 2015 Lecture : 1 minute.
C’est dans un quartier résidentiel de Douala qu’Idriss Nguepnang, entrepreneur camerounais de 39 ans, a décidé d’installer l’une des enseignes de sa chaîne de fast-food Tchop et Yamo, qui signifie « mange et apprécie » en franglais.
Son concept est simple et révolutionnaire à la fois : proposer des plats et des boissons typiquement camerounais en appliquant les principes des marques internationales de restauration rapide.
Pour parvenir à toucher la classe moyenne, Idriss Nguepnang a ainsi décidé de laisser de côté l’hamburger pour le beignet haricot bouillie, un plat dont raffolent les camerounais et qui se mange traditionnellement dans la rue.
Avec une déco léchée aux couleurs de l’Afrique, des produits 100% locaux via de nombreux partenariats avec des producteurs et un personnel qualifié et formé aux standards de la restauration rapide, Tchop et Yamo est devenu un véritable lieu à la mode.
Croissance exponentielle
Fort de ce succès, l’homme d’affaires cherche des partenaires financiers pour soutenir sa croissance. L’objectif ? Ouvrir un restaurant par trimestre pendant huit ans. Et ses ambitions nécessiteront l’embauche de 20 personnes pour chaque nouvel établissement, alors que la société compte 70 salariés aujourd’hui.
Comment compte-t-il lever des fonds ? Quel est son business model ? Comment forme t-il son personnel ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans le reportage ci-dessous.
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