Gemalto, partenaire des programmes gouvernementaux

Recensement des électeurs, passeport biométrique… Le groupe néerlandais Gemalto s’impose comme un partenaire majeur des programmes gouvernementaux.

Centre de traitement des données d’inscription sur les listes électorales au Bénin, en 2011. © Jean-Noel Lanthiez

Centre de traitement des données d’inscription sur les listes électorales au Bénin, en 2011. © Jean-Noel Lanthiez

Julien_Clemencot

Publié le 30 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

Début juin, le Gabon a choisi Gemalto pour créer un nouveau registre d’état civil biométrique devant être utilisé lors des élections locales de 2013. À la clé, un contrat de 21 millions d’euros. Quelques mois plus tôt, Ouagadougou avait lui aussi choisi le groupe basé à Amsterdam pour recenser ses électeurs en vue des législatives de décembre. Gemalto l’avait alors emporté face à Morpho, filiale du groupe Safran, l’un de ses concurrents habituels avec Face Technologies et Oberthur Technologies. Grâce à 3 500 kits tenant dans une simple mallette, les agents électoraux burkinabè formés par Gemalto sillonnent aujourd’hui le pays pour collecter des données démographiques, les portraits numériques ainsi que la signature et les empreintes digitales de chaque citoyen. Au total, 8 millions d’électeurs devraient être ainsi répertoriés.

« Les gouvernements africains ont de plus en plus la volonté de moderniser les infrastructures publiques, d’aller vers des solutions plus sécurisées, qui protègent le citoyen, sa vie privée et garantissent la confiance dans les transactions, qu’il s’agisse de taxes à prélever ou d’autorisations à donner », explique Frédéric Trojani, vice-président de Gemalto chargé des programmes gouvernementaux. Des projets qui bénéficient souvent du soutien financier des institutions internationales.

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Moderne

Dès lors, Gemalto, 1,9 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2011, considère désormais ces contrats comme un véritable relais de croissance, à côté des prestations vendues aux secteurs des télécoms et de la banque. « Ce type d’activité est en très fort développement sur le continent, avec une progression annuelle à deux chiffres. Cela représente 20 % de nos revenus », confirme Frédéric Trojani. Actuellement, Gemalto poursuit une douzaine de programmes gouvernementaux en Afrique depuis ses bureaux au Sénégal, au Gabon, en Afrique du Sud et, depuis quelques semaines, au Maroc.

Outre les échéances électorales, la lutte contre le terrorisme et la pression sur les finances publiques imposent aussi aux États d’améliorer le fonctionnement de leurs administrations. « Grâce à notre technologie, l’Algérie a déployé la gestion électronique des feuilles de soins et le Maroc possède aujourd’hui le passeport le plus moderne d’Afrique », se félicite Frédéric Trojani.

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