L’actu économique de la semaine

Chaque week-end, Jeune Afrique vous propose de revenir sur les événements économiques majeurs qui ont rythmé la semaine écoulée.

L’essentiel de l’actualité économique africaine du 22 au 27 juillet 2012. © AFP

Jeune Afrique

Publié le 28 juillet 2012 Lecture : 3 minutes.

Cette semaine à probablement vu l’un des plus importants événements de l’année dans le domaine des fusions acquisitions. Toyota Tsuscho corporation (TTC), contrôlé par le groupe Toyota, s’est emparé des trois quarts du capital détenu par PPR, soit 29% du total, avec la promesse de monter à 100% dans les prochains mois. Jeune Afrique a également enquêté sur TTC, l’une des sociétés de négoce japonaises leader sur le plan mondial. Tunisiana s’apprête aussi à changer de mains. L’É tat va revendre les 25% qu’il détient encore dans l’opérateur de téléphonie mobile. La vente pourrait rapporter entre 400 et 500 millions de dollars,mais rien ne lui reviendra. Ce sont les banques de Tunisiana, qui ont accordé des prêts au beau-frère du président déchu Ben Ali, Sakhr el-Materi, qui vont pouvoir se rembourser.

Au Maroc, la RAM, la compagnie aérienne nationale, sort la tête de l’eau. Engagée dans un vaste plan de restructuration, la société a fortement réduit ses pertes opérationnelles en 2012 et pourrait bien se passer des levées de fonds prévues au cours des deux prochaines années. Enfin, Proparco s’est emparé de 20% des activités africaines du laboratoire pharmaceutique indien Strides Arcolab moyennant 12,5 millions de dollars. Cet investissement sera consacré, entre autres, à la construction de deux usines, au Cameroun et au Soudan, et Unicode MS';">à la mise à niveau de l’usine que Strides possède déjà en Afrique, au Nigeria.

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En Afrique du Nord, le cabinet d’avocats international Baker & McKenzie a ouvert au Maroc un bureau destiné à couvrir le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Kamal Nasrollah dirigera l’entité. Un autre cabinet de conseil, Alios Finance, a bénéficié d’un prêt de 9 millions de dollars de la SFI pour doper ses activités au Kenya et en Tanzanie.

La chute d’Antoine Ntsimi à étUnicode MS';">é entérinée au sommet des dirigeants de la cemac réunis à Douala au Cameroun. Pierre Moussa, un congolais a pris sa place. Autre parcours contrarié : la démission de Houcine Dimassi, le ministre des Finances tunisien, une nouvelle tombée en toute fin de semaine. Toujours en Tunisie, l’Assemblée nationale constituante à voté mardi en faveur du candidat de la troïka en élisant Chedly Ayari comme nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Dans une semaine décidément riche en surprises, Jeune Afrique a également révélé la révocation de Jean-Paul Gillet à la tête de la BRVM, à Abidjan. Le directeur général a fait les frais d’un conflit entre Ecobank et le dépositaire central (DC/BR) de la BRVM au sujet d’opérations ayant eu lieu en pleine crise ivoirienne. Ecobank réclamerait 1 milliards de F CFA au dépositaire central. Concernant la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en visite à Paris avec Charles Koffi Diby, son ministre des Finances, a obtenu l’annulation de la dette ivoirienne envers la France, soit 3,7 milliards de dollars.

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Dans le domaine minier, Jeune Afrique a suivi les avancées de Randgold Resources et de son partenaire Anglogold Ashanti dans la mine d’or de Kibali, dans l’est de la RD Congo. Les travaux ont commencé et les premières pépites pourraient être extraites dès 2014. On estime le potentiel de cette mine à 10 millions d’onces d’or, soit 283 tonnes.

Le prêt de 122 millions d’euros de la BAD au Burkina Faso pour la portion de route reliant Ouagadougou à la frontière togolaise va permettre aux travaux de démarrer. C’est le trajet qu’empruntent 90% des importations burkinabè et les travaux ont déjà commencé pour la portion togolaise. Infrastructures toujours, la Mauritanie, avec son partenaire la société minière canadienne Kinross est en passe de construire une centrale électrique d’une capacité de 350 MW. D’un coût évalué à 700 millions de dollars, elle pourrait entrer en activité en 2014. Une connexion avec le Sénégal au sud serait envisagée.