La France annule la dette ivoirienne
À l’occasion de la visite à Paris du président ivoirien Alassane Ouattara, la France et la Côte d’Ivoire ont conclu un accord bilatéral d’annulation de dette.
![Pierre Moscovici et Charles Koffi Diby signent l’accord pour l’annulation de la dette ivoirienne en présence d’Alassane Ouattara à Paris. © Ana Aravelo/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/07/25/Moscovici-Diby-Ouattara_cAFP.jpg)
Pierre Moscovici et Charles Koffi Diby signent l’accord pour l’annulation de la dette ivoirienne en présence d’Alassane Ouattara à Paris. © Ana Aravelo/AFP
Suite à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin dernier, le premier des accords bilatéraux concernant la dette ivoirienne a été signé entre la France et la Côte d’Ivoire. Réunis à Paris le 24 juillet, le ministre français de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, et son homologue ivoirien Charles Koffi Diby ont confirmé une annulation de dette portant sur 3,76 milliards d’euros, soit les deux tiers de l’effort total consenti par le Club de Paris. Le 29 juin dernier, cette institution, qui regroupe les créanciers publics, s’était entendue avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour annuler la dette du pays pour un montant de 6,5 milliards de dollars, soit 99,5% du total.
Contrat de désendettement et de développement
« 75% de l’effort français d’annulation de dette feront l’objet d’un contrat de désendettement et de développement », un programme d’investissement destiné à identifier et financer des projets, notamment dans les infrastructures, a expliqué Pierre Moscovici, cité par l’AFP. Il a aussi souligné le caractère « indissociable » des croissances européenne et africaine. De son côté, Koffi Diby s’est engagé au nom du gouvernement ivoirien à « optimiser l’utilisation des marges budgétaires créées par les allègements de dette obtenus ». Il a également rappelé que la Côte d’Ivoire prévoyait « d’importants investissements dans les secteurs porteurs de croissance et dans les infrastructures sociales de base ».
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