Ces frappes, les premières en Syrie, ont été faites « dans le respect de notre autonomie d’action, en coordination avec nos partenaires de la région ». Elles confirment la détermination à « lutter contre le menace terroriste que constitue Daech », souligne l’Elysée, sans plus de précisions sur l’opération intervenue.
« Nous frapperons à chaque fois que notre sécurité nationale sera en jeu », ajoute la présidence, alors que l’exécutif avait invoqué la légitime défense pour justifier son intention de mener des frappes aériennes en Syrie.
François Hollande avait ouvert la voie à des frappes françaises en Syrie contre le groupe Etat islamique le 7 septembre, tout en excluant une intervention terrestre.
Considérant cependant que « le chaos syrien doit trouver une réponse globale » et que « les populations civiles doivent être protégées contre toutes les formes de violences, celles de Daech et des autres groupes terroristes, mais aussi contre les bombardements meurtriers de Bachar el Assad », l’Elysée estime que « plus que jamais, l’urgence est à la mise en place d’une transition politique ».
La réalisation de cette transition, qui associerait « des éléments du régime et de l’opposition modérée », la France « y est engagée » et y travaillera activement, avec l’ensemble des acteurs impliqués, en soutien de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, selon le communiqué.
L’annonce de ces premières frappes intervient alors que le président François Hollande est à New York dimanche et lundi pour la 70e Assemblée générale de l’ONU. Le président français a appelé mercredi à Bruxelles à l’organisation d’une nouvelle conférence de l’Onu sur la Syrie, à la suite de celles de juin 2012 et février 2014, dites de « Genève I et II ».