Cameroun : Tombi A Roko Sidiki officiellement élu à la tête de la Fécafoot

Tombi A Roko Sidiki a été élu lundi à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

Tombi A Roko Sidiki vient d’être nommé à la tête de la Fécafoot. © Mark Botham / Flickr

Tombi A Roko Sidiki vient d’être nommé à la tête de la Fécafoot. © Mark Botham / Flickr

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 28 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Il n’y avait que peu de suspens : l’ancien secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a été élu à la présidence de l’organisation lundi 28 septembre. Bénéficiant d’un large soutien des délégués votants, il a obtenu 59 voix contre deux à son seul adversaire, Robert Atah.

Les deux hommes avaient été les seuls à avoir vu leur dossier validé par la Commission électorale, les autres postulants, dont Joseph-Antoine Bell, ayant été recalés. L’élection avait déjà été reportée deux fois, en novembre 2014, alors que la Fifa craignait un climat de violences après le rejet de la plupart des candidatures par la Commission électorale ; et en février 2015, lorsque les nouveaux statuts de la fédération avait été refusés par le Tribunal arbitral du sport. La Fifa avait d’ailleurs menacé le Cameroun de suspension en cas de nouvelle interruption du processus électoral.

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Objectif CAN 2019 ?

Ancien bras droit de Mohammed Iya, condamné le 3 septembre dernier à 15 ans de prison pour détournement de biens publics, Tombi A Roko Sidiki vient de passer plus de trois décennies au sein des arcanes du football camerounais et bénéficiait des soutiens de grands barons régionaux du sport-roi. Ancien sociétaire de Soleil de Yaoundé, puis du Stade de Douala, il avait mis un terme à sa carrière de joueur à 30 ans, avant de grimper les échelons en partant des instances régionales du Littoral.

Le nouveau président devrait accès sa politique sur cinq éléments clés : les relations avec l’État, l’administration et les finances, la construction d’infrastructures, notamment un centre fédéral d’entraînement, le football amateur et le football professionnel. Il aura notamment à gérer l’organisation du championnat d’Afrique féminin en 2016 et de la Coupe d’Afrique des nations en 2019.

Récemment, il avait notamment dû défendre la fédération camerounaise dans le dossier de la Coupe du monde 2022. La presse anglaise avait en effet accusé les instances footballistiques camerounaises d’avoir reçu des pots en échange de son soutien à la candidature du Qatar.

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