Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine dans la section économique de Jeune Afrique : la longue route de Bharti pour conquérir l’Afrique, la feuille de route de Makhtar Diop, la personnalité mystérieuse du Sud-africain Walter Hennig et la santé retrouvée du concessionnaire automobile tunisien Ennakl.

Cette semaine dans Jeune Afrique, la longue marche africaine de Bharti.

Cette semaine dans Jeune Afrique, la longue marche africaine de Bharti.

Publié le 23 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

Arrivé sur le continent africain en 2010, le groupe Bharti, fondé par Sunil Mittal, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière et peine à dupliquer le modèle low cost et de sous-traitance qui a fait son succès en Inde. Après avoir baissé ses prix, le géant indien s’est rendu compte que cette stratégie n’était pas toujours porteuse et ne lui faisait pas gagner de parts de marché.

Sommaire

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Télécoms
Bharti à l’épreuve de l’Afrique
En Inde, le ciel se dégage

Entreprises & marchés
Madagascar – Bois de rose, un stock épineux
Banque mondiale – Quelle feuille de route pour Makhtar Diop ?
Rencontre-débat – Public-privé, pour un dialogue de qualité

Décideurs
Mines – L’insondable Walter Hennig
Agriculture – Ernest Koménan élargit son champ d’action

Marchés financiers
Tunisie – Ennakl va mieux et fait des envieux

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Cependant, Bharti est loin du fiasco : présent dans 17 pays, il compte 60 millions de clients pour un revenu dépassant les 4,1 milliards de dollars. Mais la rentabilité n’est pas au rendez-vous et reste largement inférieure à celle de ses concurrents, notamment MTN. Bharti a dû investir lourdement pour éviter que ses installations ne se dégradent et entend maintenir un niveau élevé d’investissements alors qu’il doit dans le même temps éponger sa dette.

Le plus gros chantier de Bharti est de reproduire le modèle d’externalisation qui a fait son succès en Inde en lui permettant de se concentrer sur son cœur de métier. Mais, en Afrique, les partenaires potentiels sont peu nombreux, sans compter les risques que représente cette approche en termes de coordination.

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Dans la section entreprises et marchés, Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique depuis mai dernier, a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique. L’occasion de dresser un bilan de la première année de la nouvelle stratégie de la Banque, fondée sur trois piliers (emploi des jeunes, résistance aux chocs externes et bonne gouvernance).  À 52 ans, Makhtar Diop se dit convaincu que le moment est propice pour l’Afrique.

Les révélations du journal britannique The Sunday Times sur les contrats signés entre deux membres du gouvernement guinéen et Palladino Capital, la société de Walter Hennig, ont mis en lumière la gestion douteuse des actifs miniers guinéens. On ne sait pas grand-chose de l’homme qui serait à l’origine du scandale si ce n’est qu’il aurait bénéficié de ses connexions avec des hommes d’affaires noirs sud-africains pour construire son réseau d’influence.

Enfin, en section marchés financiers, focus sur le concessionnaire automobile Ennakl : après une année 2011 chahutée par la révolution, le tunisien a renoué avec la croissance. Depuis que l’État a annoncé son intention de céder 60% du capital et son titre en bourse décolle. Le concessionnaire continue de démontrer sa position de leader avec près de 20% de parts de marché.

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