Centrafrique : les violences de Bangui ont fait 61 morts et plus de 300 blessés

Les violences qui ont embrasé Bangui fin septembre ont fait 61 morts et 300 blessés, a annoncé lundi le gouvernement centrafricain, révisant à la hausse de précédents bilans faisant état d’une quarantaine de morts.

Une personne blessée, lors de violences provoquée par l’assassinat d’un conducteur de moto-taxi, arrive sur une civière à l’hôpital de Bangui, le 26 septembre 2015 en Centrafrique. © AFP

Une personne blessée, lors de violences provoquée par l’assassinat d’un conducteur de moto-taxi, arrive sur une civière à l’hôpital de Bangui, le 26 septembre 2015 en Centrafrique. © AFP

Publié le 5 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

« Le dernier bilan des violences établi de source hospitalière est de 61 morts et plus de 300 blessés », selon un communiqué du ministre de la Sécurité publique et porte-parole du gouvernement, Dominique Saïd Panguindji, publié lundi 5 octobre.

Ces violences avaient éclaté le 26 septembre après l’assassinat d’un conducteur de moto-taxi de confession musulmane et s’étaient propagées dans plusieurs quartiers de la capitale. La ville a été paralysée pendant quelques jours par des barricades érigées par des manifestants réclamant notamment la démission de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, qui a qualifié ces violences de tentative de prise de pouvoir par la force.

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Pénurie et braquages

Lundi 5 octobre, Bangui avait toutefois retrouvé son visage habituel. Les banques, les magasins de gros, les boutiques ont rouvert. Les taxis, taxis-bus et taxis-motos ont également repris le service. Mais certains axes ne sont pas totalement desservis.

Les vols en partance et à destination de Bangui ont repris. « Avec le concours des forces nationales et internationales, nous avons mis en place un dispositif très efficace. Les passagers peuvent accéder à l’aéroport sans pour autant être inquiétés », a ainsi affirmé à la radio d’État Arnaud Djoubaye Abazène, ministre des Transports.

« Nous avons des problèmes d’approvisionnement en carburant et nous redoutons aussi les braquages qui se font de jour comme de nuit. C’est pourquoi il n’y a pas de véhicules de transport urbain sur certaines artères », a toutefois expliqué Jean-Charles Tayo, chauffeur de taxi.

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