Les sons de la semaine #53 : Osunlade, Abd Al Malik, Ibrahim Maalouf, Cheikh Lô…
Un DJ américain également prêtre yoruba, un rappeur français, un trompettiste d’origine libanaises et un guitariste sénégalais né au Burkina… Bienvenue dans la sélection musicale hebdomadaire de Jeune Afrique !
Osunlade, le prêtre yoruba
Vous ne connaissez peut-être pas son nom. Pourtant, nul doute que vous avez déjà entendu sa musique. Osunlade, en concert à la Gaîté lyrique le 9 octobre à Paris, et le 27 novembre à Londres, est un pionnier de la musique électronique. Africain-Américain originaire de St Louis, passé par Chicago, New-York ou Los Angeles, il a d’abord collaboré avec la Cap-Verdienne Cesaria Evora, les Américains Roy Ayers et Patti Labelle ou le Malien Salif Keïta, avant de se lancer en 1999 dans une carrière solo et de sortir un premier album, « Yoruba Records : el primer ano », en 2000. Obsédée par la deep-house et très influencée par l’héritage de Chicago, ce prêtre yoruba, initié à la religion d’Ifà, originaire d’Afrique de l’Ouest, est aujourd’hui l’un des artistes les plus « samplés » de la scène électronique mondiale.
« Scarifications » d’Abd Al Malik
C’est l’un des albums les plus attendus de la fin d’année 2015. Disponible en écoute sur le web et prévu pour une sortie physique en novembre prochain, le cinquième album du rappeur n’est à coup sûr pas comme les autres. Associé notamment à Laurent Garnier, l’un des représentants français de la musique électronique, Abd Al Malik est sorti de sa zone de confort. Une belle expérience.
« Red & Black Light » d’Ibrahim Maalouf
On ne présente plus Ibrahim Maalouf. Trompettiste de génie, compositeur de musique de film, notamment pour le film « Yves Saint-Laurent », il a sorti coup sur coup « Kalthoum » et «Red and Black Light » (disponible ici), deux albums en hommage aux femmes, en septembre et octobre. « Les femmes portent en elles une force et une stabilité similaires à une forme de transe inébranlable », explique le trompettiste, qui livre une production électro, pop, avec quelques accents de Beyonce.
Cheikh Lô, aux Docks de Marseille
L’Afrique est à l’honneur à Marseille, pour le festival « Et si on s’aimait », au Dock. Après l’ouverture, le 9 octobre, par Seun Kuti, défileront notamment Alpha Blondy, Oumou Sangaré, Mamani Keïta, Mariam Doumbia, Tiken Jah Fakoly ou encore le Sénégalais Cheikh Lô. Le Baye Fall sera l’une des (nombreuses) têtes d’affiche de la soirée de clôture, le 16 octobre.
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