Cameroun : SNH et Perenco financent un nouveau terminal

Au Cameroun, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) s’est associée avec Perenco pour acquérir un nouveau terminal de stockage flottant.

Le Cameroun s’est associé à Perenco pour remettre en état certaines infrastructures pétrolières afin de faire face à un rebond de la production qui pourrait atteindre 90 000 bpj en 2012. © Perenco

Le Cameroun s’est associé à Perenco pour remettre en état certaines infrastructures pétrolières afin de faire face à un rebond de la production qui pourrait atteindre 90 000 bpj en 2012. © Perenco

Publié le 13 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

Le bassin du Rio del Rey, au large des côtes du Cameroun, génère 90% de la production pétrolière du pays. Mais les deux terminaux qui desservent la zone sont vétustes et renchérissent les coûts d’exploitation. La Société nationale des hydrocarbures (SNH) s’est associée avec la société indépendante franco-britannique Perenco afin de les remplacer par un terminal de stockage pétrolier flottant d’une capacité de 1,8 million de barils. La livraison du projet est attendue pour le mois de novembre.

Des économies de 343 millions d’euros

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Ce terminal sera opéré par Cameroon Oil Terminal, un joint venture entre Perenco, majoritaire avec 51% des actions, SNH (44%) et le suisse ABC Maritime Group (5%). Le montant engagé par les trois partenaires n’est pas connu, mais l‘opération devrait permettre de diminuer les coûts des opérateurs pétroliers actifs dans le Rio del Rey. D’après la SNH, citée par Reuters, les économies réalisées pourraient atteindre 225 milliards de F CFA (343 millions d’euros) sur les quinze prochaines années.

Depuis l’âge d’or des années 80, quand le pays produisait jusqu’à 185 000 barils par jour (bpj), la production pétrolière camerounaise a décliné, pour s’établir à 60 000 bpj en 2011. Mais un rebond est en cours, notamment grâce à des projets de mise en valeur de champs pétroliers arrivés à maturité, acquis auprès du français Total en 2011 par Perenco et Addax Petroleum, une filiale de la société publique chinoise Sinopec. La SNH a également anoncé en juillet dernier la découverte d’un gisement dans le nord du pays. Au total, la production pourrait atteindre 90 000 bpj en 2012.

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