Ngozi Okonjo-Iweala : « Les gens ont une perception tellement injuste du Nigeria ! »

La ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala, a accordé une interview à Jeune Afrique, à lire dans l’édition n°2823 en kiosque du 15 au 21 février.

La ministre des Finances Ngozi Okonjo-Iweala pendant l’entretien avec Jeune Afrique. © Bruno Levy-JA

La ministre des Finances Ngozi Okonjo-Iweala pendant l’entretien avec Jeune Afrique. © Bruno Levy-JA

Publié le 14 février 2015 Lecture : 1 minute.

Près de quatre ans après sa nomination à la tête des Finances publiques du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala fait face à l’un des plus grands défis de sa carrière : maintenir à flots les comptes de la première puissance économique africaine alors que le prix du pétrole s’est effondré de moitié en quelques mois. Une gageure pour un pays dont 70% des recettes dépendent de l’or noir.

Taxes sur les yachts, les jets privés, meilleure taxation des PME, doublement de la TVA (l’une des plus basses du monde, à 5%) : l’ancienne vice-président et directrice générale à la Banque mondiale multiplie les réformes pour (enfin) élargir les sources de recettes d’un pays où le secteur des services représente désormais plus de la moitié de l’économie.

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« Démocratie sauvage »

C’est à l’occasion de sa participation au Forum Franco-Africain pour une croissance partagée, qui s’est tenu à Paris le 6 février (juste avant le report des élections présidentielle et parlementaires du 14 février au 28 mars), que cette femme de combat, courtoise mais offensive, a accordé une longue interview à Jeune Afrique. Pour défendre le bilan économique de Goodluck Jonathan, l’actuel chef de l’État mais pas seulement.

Des accords de partenariats économiques avec l’Europe inadaptés pour un pays qui « a la capacité de produire beaucoup » aux inégalités croissantes au Nigeria, des « milliards manquants » du pétrole aux investissements dans l’agriculture pour créer de l’emploi, la ministre détaille sa vision économique et lâche au passage ses vérités sur le débat public au Nigeria et la perception du leader africain à travers le monde. « Le Nigeria est comme une démocratie sauvage où n’importe qui peut dire n’importe quoi », affirme-t-elle avant d’ajouter à l’adresse des lecteurs francophones du monde entier : « Les gens ont une perception tellement injuste du Nigeria ! »

Retrouvez l’intégralité de l’interview signée Frédéric Maury, dans l’édition de Jeune Afrique en kiosque du 15 au 21 février (n°2823)

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