Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine dans la section économique de Jeune Afrique : les effets de la crise au Mali sur l’économie nationale, les recettes de la banque néerlandaise de développement pour l’Afrique, les avancées d’Africa Re et le retour d’Ernst & Young au Cameroun après 7 ans d’absence.

Cette semaine dans Jeune Afrique, les conséquences économiques de la crise politique malienne.

Cette semaine dans Jeune Afrique, les conséquences économiques de la crise politique malienne.

Publié le 9 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

Depuis le coup d’État du 22 mars et la mainmise des islamistes sur le Nord, le Mali s’enfonce aussi dans une crise économique. Alors que 2012 devait être l’année du redémarrage avec un taux de croissance prévu avoisinant les 6%, elle s’avère catastrophique avec une récession annoncée de 5%. L’inquiétude des chefs d’entreprise grandit et la confiance disparaît. Hormis le secteur minier, tous les domaines d’activité sont affectés par le chaos qui a gagné le pays.

En outre, le Mali sera privé cette année des importantes ressources des agences de développement internationales dont l’appui représentait 40% du budget malien. En conséquence, le gouvernement est obligé de geler les dépenses d’investissement prévues, par exemple l’extension de l’aéroport de Bamako. Ce seraient en tout 1500 milliards de F CFA (2,3 milliards d’euros) d’investissements qui auraient été gelés.

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Sommaire

Mali
Stoppé net
Et si les islamistes convoitaient l’or noir ?

Entreprises & marchés
Développement – Nanno Kleiterp, DG du FMO
IDE – Un recul en trompe l’oeil
Réassurance – Africa Re, sans pertes ni dégâts

Décideurs
Santé – Nadir Abderrahim, l’export dans le sang
Conseil – Joseph Pagop Noupoué sonne le retour à Douala

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Marchés financiers
Grande distribution – Tripoli, tremplin pour Monoprix ?

La situation est désastreuse dans beaucoup de secteurs, notamment le tourisme, l’une des principales ressources du pays devant l’or et le coton. Le départ du sud-africain Illovo, actif dans le sucre, n’arrange pas la situation, même si le gouvernement se veut optimiste et maintient que les niveaux de production agricoles seront maintenus en 2012. Heureusement, les mines continuent à attirer les investisseurs : deux mines d’or, Sadiola et Syama, opérées respectivement par AngloGold Ashanti et par Resolute Mining, vont bénéficier d’investissements totalisant plus de 500 millions de dollars.

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Dans le domaine de l’aide au développement Jeune Afrique a interrogé Nanno Kleiterp, directeur général du FMO, la banque de développement néerlandaissur ses projets et sur sa stratégie africaine. Chargé de financer le secteur privé, le FMO a injecté 456 millions d’euros sur le continent en 2011. Nanno Kleiterp insiste notamment sur la possibilité de réaliser des investissements rentables en Afrique et souligne par exemple que, dans l’activité d’investissement en fonds propres, l’institution qu’il dirige a gagné en moyenne entre 15 et 20% par an.

Dans le secteur de la réassurance, Jeune Afrique était présent à l’assemblée générale d’Africa Re qui se tenait à Rabat, au Maroc. Après une année 2011 favorable, le numéro un du continent conserve la confiance des agences de notation. Il peut donc poursuivre son développement sur un marché africain où tout reste à faire.

Enfin, dans la rubrique Décideurs, Jeune Afrique revient sur le retour d’Ernst & Young à Douala après 7 ans d’absence. Retour sur le parcours et la personnalité de Joseph Pagop Noupoué, l’homme de la firme britannique sur place. Jusqu’alors chargé de l’Afrique francophone depuis Paris, il va désormais piloter l’expansion du groupe dans les nouveaux pays pétroliers du golfe de Guinée et de l’est du continent.

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