Pétrole : ENI entre au Kenya
Quelques jours après le français Total, le groupe italien ENI annonce avoir acquis 3 blocs d’exploration au large du Kenya.
![ENI a connu plusieurs succès en Afrique de l’Est, au large du Mozambique. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/07/04/ENI.jpg)
ENI a connu plusieurs succès en Afrique de l’Est, au large du Mozambique. © AFP
Après le groupe français Total le 27 juin, c’est au tour du groupe Italien ENI d’annoncer la signature de contrats de partage de production au Kenya. La firme dirigée par Paolo Scaroni a ainsi acquis trois blocs (L21, L23, et L24), a-t-elle fait savoir le 2 juillet par communiqué de presse. ENI entre ainsi dans ce pays d’Afrique de l’Est alors que le pétrolier a connu depuis un an plusieurs succès plus au sud, au large du Mozambique, en mettant à jour d’énormes réserves de gaz naturel. D’une superficie totale de 35000 kilomètres carrés, ces nouveaux blocs sont situés au large du Kenya, dans l’ultra deep-offshore du bassin de Lamu. Eni est l’opérateur et détient 100% des concessions.
450 000 barils par jour
La firme milanaise est le premier opérateur pétrolier en Afrique. En 2011, elle a toutefois été fortement touchée par la crise libyenne, où sa production est passée de 280 000 barils par jour (bpj) à 40 000 bpj au plus dur de la crise. Mais ENI a depuis redressé la barre et accélère son développement au sud du Sahara. Dans cette zone, elle produit 450 000 bpj, le Nigeria, le Congo et l’Angola étant ses principaux pays de production.
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