Mali : 241 millions de dollars pour Syama
La société minière australienne Resolute Mining a décidé d’investir 241 millions de dollars dans Syama. Prolongeant ainsi la vie de cette mine d’or de 15 ans.
![Les travaux décidés par Resolute Mining dans la mine de Syama permettront de produire 7,6 tonnes d’or par an. © Resolute](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/07/03/Syama-Mali-_Resolute_cResolute.jpg)
Les travaux décidés par Resolute Mining dans la mine de Syama permettront de produire 7,6 tonnes d’or par an. © Resolute
Si elle refroidit certains investisseurs comme le sud-africain Illovo, la crise politique qui frappe le Mali ne semble pas dissuader les investisseurs miniers. Après la mine de Sadiola, qui a vu sa durée de vie prolongée de douze ans, c’est au tour de la mine d’or à ciel ouvert de Syama, située dans le sud du pays et opérée par la junior australienne Resolute Mining, de gagner une quinzaine d’année d’exploitation.
Syama est une mine malienne de taille moyenne avec, en 2010/2011, des revenus (attribuables à Resolute Mining) de 116 millions de dollars australiens, mais les investissements prévus sont très prometteurs.
Une production en nette augmentation
Le conseil d’administration de la société minière basée à Perth et cotée à Sydney a en effet décidé d’investir 241 millions de dollars à la fois pour étendre la superficie exploitée de la mine mais aussi pour mettre en œuvre un circuit de traitement d’une capacité d’un million de tonnes de minerai par an. L’évacuation devrait également être améliorée avec la modernisation du pipeline de la rivière Bagoé. Enfin, la connexion au réseau électrique permettra à la mine de réaliser d’importantes économies d’énergie par rapport au système actuel, alimenté par des groupes électrogènes. La mine devrait ainsi augmenter sa production à 270 000 onces (7,6 tonnes) par an sur une période de 9 ans, contre 85 362 onces en 2010/2011. Le coût futur d’extraction devrait s’élever à 720 dollars l’once, pour un cours actuel d’environ 1600 dollars l’once. Les travaux doivent commencer en septembre et seront autofinancés.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages