Congo-Brazzaville : ambiance tendue à l’approche du référendum
L’ambiance se tend à l’approche du référendum constitutionnel, sur lequel les Congolais sont appelés à se prononcer dimanche 25 octobre. L’opposition a convoqué mardi 20 octobre une manifestation dans la capitale.
À quelques heures d’une manifestation de l’opposition contre le référendum constitutionnel de dimanche, un déploiement inhabituel des forces de l’ordre (police et gendarmerie) a par ailleurs pu être observé dans les quartiers sud de la ville, considérés comme des bastions de l’opposition. Partout ailleurs, les magasins, écoles et administrations étaient restés fermés en début de matinée. Par ailleurs, le signal de la radio française RFI a été coupé.
Vers 7h30 GMT, de la fumée noire s’élevait de plusieurs endroits de la capitale. Selon le correspondant de l’AFP à Brazzaville, des jeunes ont été aperçus en train de brûler des pneus dans plusieurs quartiers de la ville.
Les premiers manifestants dispersés
Le boulevard des Armées, dans le centre de la capitale, où les dirigeants du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) ont appelé à manifester en début d’après-midi était également désert. Selon sous-officier de la police, des dizaines de personnes, qui commençaient néanmoins à se rassembler au petit matin, ont été dispersées.
Les plate-formes d’opposition, le Frocad et l’IDC, dénoncent comme un coup d’État constitutionnel le référendum devant avoir lieu dimanche. Une consultation annoncée au début du mois, et pour laquelle le peuple congolais est appelé à se prononcer sur un projet de nouvelle Constitution devant permettre au président congolais Denis Sassou Nguesso, 72 ans cette année, de se représenter pour briguer un troisième mandat en 2016.
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