Le Royaume-Uni s’engage en faveur du solaire en Afrique

Cette nouvelle initiative, « Energy Africa », rejoint plusieurs autres projets lancés ces dernières années en vue d’accroître l’accès à l’électricité en Afrique.

Le ministre britannique Grant Shapps, ce jeudi, en présence du vice-président nigérian Yemi Osinbajo (assis à gauche). Debout, au centre, l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. © Russell Watkins/DFID/Flickr

Le ministre britannique Grant Shapps, ce jeudi, en présence du vice-président nigérian Yemi Osinbajo (assis à gauche). Debout, au centre, l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. © Russell Watkins/DFID/Flickr

Publié le 22 octobre 2015 Lecture : 2 minutes.

Grant Shapps, le ministre britannique chargé du développement international, a lancé ce jeudi la campagne « Energy Africa », qui vise à promouvoir l’accès universel à l’électricité sur le continent d’ici à 2030, à travers notamment la promotion de l’énergie solaire.

“Les plus pauvres en Afrique dépensent jusqu’à 66 fois plus pour accéder à l’électricité que nous autres Britanniques. C’est aujourd’hui le moment de corriger cela”, écrit le dirigeant britannique sur le réseau social Twitter.

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Grant Shapps entend par exemple promouvoir les solutions solaires hors-réseaux de la compagnie américaine Off Grid Electricity dont les réalisations en Tanzanie ont impressionné le dirigeant britannique. L’entreprise énergétique revendique avoir équipé 22 000 foyers avec ses solutions solaires.

Flous

Pourtant les contours de cette initiative, qui bénéficie notamment du soutien de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, restent flous et les investissements initiaux évoqués semblent réduits.

Le Département du développement international du Royaume-Uni (DFID) chercherait à mobiliser 30 millions de livres sterling dans un premier temps. En outre, peu de détails ont été fournis sur la durée et les partenaires de ce projet ou le nombre de foyers qui pourraient bénéficier de cette initiative.

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Dans un communiqué, le DFID explique qu’au « coeur de Energy Africa » se trouve la volonté de « stimuler le marché du solaire à travers [d’une part] la suppression des barrières réglementaires et politiques qui freinent l’expansion de l’électricité et [d’autre part] une meilleure coordination des efforts des bailleurs de fonds ».

Selon la même source, 14 pays africains clés ont été identifiés avec lesquels des accords de partenariat devraient être conclus. Durant la cérémonie organisée ce jeudi, de tels accords – leur contenu n’a pas été rendu public – ont été conclus avec le Nigeria, la Somalie et la Sierra Leone.

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L’initiative du gouvernement britannique rejoint plusieurs projets occidentaux lancés au cours des dernières années en vue de la démocratisation de l’accès à l’électricité. Parmi ces initiatives figurent le plan Power Africa du président américain Barack Obama et le projet Énergies pour l’Afrique promu par l’ancien ministre français Jean-Louis Borloo.

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